Pour sa deuxième édition les 1-2-3 juillet 2011, la biennale du Patchwork propose
l' exposition de patchwork, le concours des commerces et le défilé de mode.
Le concours de commerces est ouvert à tous.
Presque tous les commerçants ont acceptés de jouer le jeu en exposant dans leur vitrine un petit quilt, sur le thème de leur boutique, du 15 juin au 5 juillet.
Une cinquantaine de patcheuses ont participé au concours.
Deux prix ont été décernés, le prix du jury à Marie-France pour la boutique du boulanger et celui du public à Danielle pour l'antiquaire.
Elles ont gagné un kit pour la réalisation d'un sac.
Quelques photos pour illustrer notre JA du 27 mars.
Un peu plus de 70 passionnées de patchwork sont venues.
Avec la perceptive de passer une bonne journée, de retrouver les copines et aussi d'aller chiner aux Puces de la Couturière qui sous la houlette de Marie-Jo se tenaient au Petit Foyer.
Quelques nouvelles amies des départements limitrophes se sont jointes à nous malgré les kilomètres.
Comme notre exposition est prévu en juillet, nous avons choisi de ne pas montrer nos dernières réalisations.
Merci à celles qui ont apporté des patchs pour décorer la salle.
photo J.Vétillard
Comme cadeau de bienvenue, une carte textile réalisée avec la machine à puncher puis perlée ou brodée.
photo Léa Sanchez
A l'inscription, il fallait choisir entre un objet ou la customisation d'un vêtement.
La plus grande majorité a choisi l'objet.
Il s'agit d'un dessous de plat qui remplit d'un mélange de blé-cannelle dégage une agréable odeur.
Il peut aussi chauffé au micro-onde servir de bouillotte.
La technique proposée était le vitrail, quelque soit le choix.
Le kit était fourni. Chacune devait apporter un ou deux petits morceaux de tissu mis en commun afin que les réalisations soient les plus variées possible.
photo J.Vétillard
Comme le micro avait des problèmes de faux contact, c'est débout sur une chaise que j'ai donné les explications.
photo M.Bonnard
Quelques modèles de dessins étaient mis à disposition ainsi que des livres de motifs.
Toujours avec un soucis de variétés.
photos J.Vétillard
la veste de Danielle avec un motif art déco photo J.Vétillard
Vestes, tee-shirt, vestes sont prêts à changer de look.
Des vêtements récupérés à Pétassou sont aussi mis à disposition.
Bravo à Amandine qui a réussi a finir sa veste avant la fin de la journée. Elle avait même ses aiguilles à feutrer avec elle et de la laine assortie !!!
Pour les autres, il reste un peu de travail à la maison.
J’espère pouvoir présenter leurs ouvrages terminés au Défilé de Mode de la Biennale le 5 juillet.
La technique du vitrail est appliquée à la lettre mais aussi revisitée...
photo R.Levaché
photos J.Vétillard
la veste de Monique avec un oiseau celtique photo J.Vétillard
La pantalon que portait Geneviève n'a pas été fait ce jour.
photo J.Vétillard
Chantal avait apporté sa minaudière qui était l'ouvrage de notre dernière JA.
Je lance un appel à toutes ceux qui voudront bien me prêter les leurs pour le Défilé.
L'idée étant de les faire porter par des petits filles.
Peut-être l’occasion pour celles qui ne l'auraient pas terminer de le faire.
Si, si cela nous arrive de ne pas terminer les ouvrages commencés mais c'est très rare !
Me les faire passer par la "bande" lors des JA ou expositions.
En cousant dedans votre nom.
Et un grand merci aux copin(e)s de Point et Patch sans qui cette JA n'aurait pas eu lieu.
piqué marseillais de Marie-Jo fait main au point arrière détail photos J.Vétillard
Masques au crochet en 3D ou 2D en tricot numérique.
De Paty Vilo
photos R.Levaché
photos R.Levaché
Monica Iturribaria brode sur des mouchoirs l'actualité brulante de son pays, le Mexique.
photos R.Levaché
L'archéologie de l'exil
Sylvie Kaptur-Gintz
photos R.Levaché
photos R.Levaché
Zina Katz raconte en brodant l'histoire de sa famille émigrée d'Allemagne.
photos R.Levaché
Veules les roses est un écrin au milieu des roses.
Il y a des rosiers partout, en massifs, le longs des trottoirs, sublime...
Contrairement à la Dordogne où l'apogée de leur floraison est finie, ils étaient encore superbes.
Des Serres du Val, où se trouvait exposées des sérigraphies sur lin et papier de la marque éco responsable Noé Paper, j'ai rapporté deux pieds de plantes aromatiques, une menthe citron qui est en fait une monarde et un origan hot.
Veules les roses est un écrin au milieu des roses.
Il y a des rosiers partout, en massifs, le longs des trottoirs, sublime...
Contrairement à la Dordogne où l'apogée de leur floraison est finie, ils étaient encore superbes.
A la chapelle Saint Michel, Kapheine expose quelques une des ses créations dont une faite pour le festival que j'ai beaucoup aimé, à regarder aussi sur l'envers.
Elle dessine, peint, imprime, brode, coud...du drap de lin fatiguée, délaissé , usagé pour honorer le travail des lavandières.
Une petite graine a été semée entre Kapheine et moi, germera-t-elle un jour ?
photos R.Levaché
photos R.Levaché
Dans le même lieu, Isoline présente une série d’œuvres mettant en valeur du linge ancien en drap de lin, réalisé pour le Festival.
Il semblerait que pour Isoline, ces réalisations aient en plus, une valeur hautement symbolique
Cette petite chapelle avec ses deux niveaux façon mezzanine m'a fait rêver.
photos R.Levaché
Il y avait aussi des lieux d'expositions de tableaux, de photographies où la plantes lin dans tous ses états était mise à l'honneur.
A la Grange une installation intitulée "Pour une Edda des Baleines" de l'artiste scènographe-plasticienne Virginie Rochetti.
Pas envie d'avoir de photos car c'était une ambiance à écouter et ressentir.
photos R.Levaché
Pour finir en beauté, la chapelle du château de Silleron.
Collectif de trois tisseuses de liens, Caroline Mc Avoy, Florence de Vries, FrançoiseDe Vito, De l'un à l'autre.
photos R.Levaché
Je me suis imaginée, parcourant les allées du jardin en robe longue 1900, l'herbe était verte, les napperons blancs sous le soleil, un moment magique de notre séjour.
Un grand merci aux 250 bénévoles, à Patrick Ouvry, le président et à Élodie Chuen-Douville pour leur accueil chaleureux.
photos R.Levaché
Et le plaisir d'une rencontre fort sympathique, merci Martine et Daniel de nous avoir fait découvrir le boudin blanc aux graines de lin, entre autres moments de partage !
En route vers les Pyrénées, le camion chargé à fond. Il a même fallu ajouter le coffre de toit pour transporter tout le matériel nécessaire.
Une vraie expédition pour cette première.
Surtout ne rien oublier.
photo R.Levaché
Quand l’idée de monter cette expo s'est concrétisée, j'ai découvert par l’intermédiaire de France-Patchwork que deux fidèles des défilés de Quilt en Sud habitaient à Luz et près de Bagnères.
Elles ont accepté de me prêter des patchs ainsi que leurs copines du groupe d'Espelette et c'est tout naturellement que ce projet est devenu aussi le leur.
photo R.Levaché
Plus de soixante-dix patchs ont pris place au Forum vendredi et samedi.
Un peu comme une balade retraçant à grands pas l'histoire du patchwork du 18éme au 21éme siècle.
photos R.Levaché
Partant du patchwork fait de blocs piècés main en passant par l'appliqué main d'une grande minutie et par le crazy victorien richement brodé main, si prisé fin 19ème.
Et aussi quelques couvertures piquées avec garnissage de laine faites avec la même technique que celles de nos grand-parents.
crazy victorien, appliqué photo R.Levaché
Le patchwork prend ensuite un air plus contemporain avec des formats plus petits.
Ils ne sont plus utilitaires et deviennent objets de décoration, tableaux...
piécé de courbes photo R.Levaché
les japonisants de l'Atelier Point et Patch photo R.Levaché
Le matelassage est fait à la machine Long Arm offrant une possibilité infinie de dessins au gré de la dextérité et la fantaisie de son utilisateur.
matellassages machine photos R.Levaché
Viennent ensuite des œuvres cataloguées Art Textile sans contrainte d' ordre,
d' alignement, de matières, de technique...
Oublié le top, le molleton et la doublure.
Les matières utilisées sont parfois détournées de leur utilisations initiales. Elles sont peintes, chauffées, décolorées, torsadées, tordues, recyclées...
photos R.Levaché
Une façon de s'exprimer pour l'artiste, la matière, la couleur, la forme servant à porter des ressentis et des émotions.
Souvent inspirés de nos voyages...
L'effet rendu est d'une grande originalité laissant la part belle à l'imagination du spectateur.
photos R.Levaché
Les photos de Christine ont été invité à l'expo pour la première fois avec des tirages papiers format poster.
Comme je l'avais laissé supposer dans l'article I sur le Musée, j'ai repris la si belle route de Cilaos pour faire deux heures de broderie.
Et cela le valait bien !
Je n'étais pas vraiment attendue car la personne que j'avais eu au téléphone la veille avait oublié de transmettre l'info.
Quand je suis arrivée devant la porte, un panneau affichait que le Musée était exceptionnellement fermé ce jour...
Heureusement les brodeuses étaient à leur poste de travail et m'ont accueillie comme prévu.
Les stagiaires qui choisissent l'option de plusieurs jours travaillent sur une toile de lin avec du coton fin.
Pour la découverte de la technique sur quelques heures, on travaille sur un carré de jute avec du gros coton à broder.
Voila qui me convient bien et me correspond mieux.
Je sais que je ne ferai jamais d'ouvrage fin.
photo J.Vétillard
J'ai pris quelques photos pense-bête et je vais essayer de me souvenir des étapes.
Les points employés sont peu nombreux.
Le point de nœud mais pas le même que celui qui fait des nœuds.
Celui-ci s'apparente plus à celui utilisé sur un métier à tisser pour débuter et finir le tissage.
Il permet de bloquer les fils sur les jours ou entre deux parties d'un motif.
Le point de feston et le point de bourdon.
Le point de tissage.
Le point d'araignée.
photo J.Vétillard
Après avoir tracé un carré sur le tissu et tiré deux fils sur les 4 cotés, on met le tissu sur un tambour.
Les tambours de la Réunion étaient faits en bambou que les brodeuses ajustaient avec des petites cales.
Il semblerait que le dernier fabricant de ce type de métier n'en fassent plus, ce qui les obligent à utiliser des métiers à vis, moins pratiques car le fil de l'aiguille se prend souvent dans la vis.
On lance un nombre pair de fils en diagonale.
Les fils qui "courent" sur les cotés serviront à étoffer le point de feston.
L'étape suivante consiste à couper le tissu qui se trouve en dessous en prenant garde aux fils tendus en diagonale.
Indispensable d'avoir une paire de ciseaux fins qui coupe.
L’excédant est rabattu dessous de façon à être pris dans le point de feston.
On fait ensuite le tour en feston en repartissant régulièrement les fils tendus.
Comme je voulais voir toutes les étapes en 2 heures, je n'ai pas fait le tour du carré sur place, ce qui explique qu'il y ait des cotés moins réguliers et que les dessous ne soient pas bien pris dans les points.
photo J.Vétillard
Le cœur du motif est fait comme les fleurs au point d'araignée.
Le dernier rang est bloqué avec le point de nœud.
photo J.Vétillard
On continue comme du tissage, dessous, dessus... pour faire le motif souhaité.
photo J.Vétillard
C'était très agréable de travailler sous l’œil vigilant de Claudine.
Ce n'est pas compliqué mais c'est facile de faire passer un fil dessus pendant le feston comme je m'en suis rendu-compte ensuite, trop tard, ou d'en oublier un pendant le tissage.
Ou de faire la boucle du point de nœud à l'envers.
Je la remercie pour sa patience et son attention bienveillante.
Je remercie toutes les brodeuses pour leur accueil et leur intérêt quand je leur ai parlé de la Robe 95 % Lin, 3% Liens, 2% Lettres.
Elles travaillent sur du tissu de lin venant de Normandie.
Qui sait, peut-être quelques une d'entre elles auront la gentillesse et le temps de faire un petit triangle...
Si vous passez par Cilaos, je vous conseille de faire quelques heures de broderie même si vous n'avez pas l'intention de faire carrière !
Immersion totale et détente assurée...
photo J.Vétillard
Ne cherchez pas, il ne fait pas partis de 48 motifs d'animaux et végétaux répertoriés.
Comme je l'avais évoqué l'année dernière, j'ai cessé d'animer l'Atelier mais j'ai gardé les "clés" cette année, notre projet d'exposition de châles ayant été retenu par la Félibrée.
Ce sera la dernière exposition de Point et Patch...
Il y aura une trentaine de châles, quelques uns vus lors du dernier défilé mais aussi des nouveautés, essentiellement brodées.
Vendredi 29 et samedi 30 juin Dimanche 1 juillet en face de la bibliothèque à Saint Cyprien Dordogne.
Le vendredi matin, un atelier est proposé aux scolaires.
L'entrée à la Félibrée est payante, samedi après-midi 3 euros et dimanche 6 euros.
Une tombola dont les bénéfices sont au profit de la Félibrée, est proposée par l'Atelier avec pour lot unique, un châle collectif brodé de croix occitanes aux couleurs chaudes, modèle déposé par Marie-Jo.
Et l'année prochaine ?
Marie-Jo propose de reprendre le groupe avec une orientation broderie sous une nouvelle dénomination.
De retour de Sainte Marie où nous avons passé quatre jours.
Pour prendre le temps de voir tout tranquillement, discuter avec les artistes, les copines rencontrées et les autres, il faut bien 4 jours.
Nous avons pris beaucoup de plaisir à voir les vêtements réalisés par Marty Ornish, artiste américaine.
Elle réussit à donner de l'élégance à des vêtements faits avec de vieux quilts complétement en loques mais qui sont pour elle de vrais trésors.
J'adore.
photo R.Levaché
La veille, Marty avait été interpellée par ma jupe lors de la dégustation de vin au camping (il faut bien rentabiliser un si long voyage !), c'est à partir de cela que la discussion s'est engagée.
photos R.Levaché
Une femme pétillante et enthousiaste, toute à fait charmante.
Nous devons faire appel à notre mémoire profonde pour retrouver nos bases d'anglais mais avec l'aide d'autres visiteurs, nous arrivons à nous comprendre.
photos R.Levaché
Chaque vêtement a une histoire, comme celle de la tenue en crazy, patchwork découvert dans une poubelle par des amis de Marty qui l'ont de suite appelé pour lui dire qu'il y avait une urgence !
photos R.Levaché
photos R.Levaché
Les photos exposées sont de Sharon Avraham, originaire d’Israël, qui mettent bien en valeur le travail de Marty Ornish.
photos R.Levaché
Cela va me motiver pour faire quelques choses avec les trois caracos 1900, achetés au Musée de la Mode à Albi.
Je ne voyais pas comment les exploiter mais je pense que les idées vont surgirent quand je vais les ressortir de l'armoire !
Juste un petit mot pour vous remercier car je n'ai pas le temps de le faire individuellement.
Vous comprendrez bientôt pourquoi mon emploi du temps est de nouveau surchargé.
Tous les jours, je trouve une lettre ou un colis avec des ronds.
Il doit y en avoir une petite centaine.
Le 12 février, j'en ai 140, le 14, 120 de plus, dernier décompte le 5 mars 440, j'en attends encore quelques uns...
photo RLevaché
Roger les remplit et je les couds pour fermer le cercle avant la préparation finale de chaque rond.
Je casse pas mal d' aiguilles machine mais en gros cela va comme prévu.
Ils sont encore plus beaucoup beaux lorsqu'ils sont bien tendus, un vrai lifting !
Viendra ensuite l'assemblage des ronds entre eux, cela devrait marcher comme je le souhaite. Je trouve le résultat chouette, j’espère que vous apprécierez également.
photo RLevaché
Merci à Geneviève, Pierrette, Émilie, Josy, Nicole, Violette, MC et son groupe, Fabienne, Catherine et Maurice, les deux clubs du Tarn avec Liliane et Cécile, le groupe de St Jean de Luz, Annette et Corine, Marie-Claire, Jacqueline, Sybille et Claude, Daniele, Sylvia et le club de Juillac, Lucette et Patchwork en Marche, le club de Villeneuve Tolosane, Françoise et le club de Colomiers, Martine et Patchycoud de Ciboure, Tania et sans doute que j'en oublie encore.
Merci aussi pour les petits mots et les petits cadeaux en plus....
Comme la finition est assez rapide, les retardataires peuvent en envoyer après le date limite.