Organiser un défilé à distance donne des contraintes supplémentaires.

Nous apportons les vêtements, les portants, les chaussures, l'éclairage, le chien...

Mais sur place Véronique qui nous a invités à Saint Vaury, doit prendre en charge la sono, la pub, la coiffure, le maquillage, les habilleuses et surtout le recrutement des mannequins.

Il faut une quinzaine de mannequins femmes et deux ou trois jeunes hommes.

Pas de casting, toutes les personnes motivées sont les bienvenues.

Les mannequins et moi-même avons été coiffées par Brigitte, coiffeuse de St Vaury aidée de Nathalie.

Ce fut un marathon de deux jours.

Les essayages des vêtements, des chaussures, assortir les bas, les hauts, ranger les vêtements par mannequins, faire la liste de passage, ranger les fiches pour la présentatrice, la déco de la scène, les coiffures, les maquillages et tout un tas de petites choses de dernières minutes.

Tout cela s'est fait avec zéro stress négatif grâce à l'équipe qui nous a participé au succès de cette événement.

Les maquillages ont été réalisés par Magalie, dont le salon Perle d'O se trouve à St Sulpice le Gueretois.

L'étole que porte Julie est une création de Marie Foul'art,

qui a également prêté le mitaines portées par Annabelle et Coralie.

Elle propose des vêtements et accessoires en feutre.

Elle a animé avec passion quatre stages pendant ces deux jours.

L’association dont elle est présidente, "Ca va de soie" se trouve à Gueret.

Les petits bijoux sont des créations de Malaury Maubert.

En ruban, tissu, cabochon, boutons...

Photos disponibles sur facebook "les créa de malo"

La déco du podium est de Jeanne avec les fleurs qu'elle a apporté de son jardin.

Avec en fond de scène les patchworks de Danielle Guérin.

Clin d’œil au cours du défilé

Merci à toutes les personnes qui ont œuvré dans l'ombre et particulièrement à Nathalie pour son enthousiasme, sa gentillesse et sa disponibilité.

à suivre...

Marie-Jo et moi, nous étions inscrites sur la liste des bénévoles de la Commission Costumes pour la Félibrée de St Cyprien.

Notre intention étant d'être des petites mains.

On nous a proposé d'être co-responsable avec Jean-Pierre Bial, ce que nous avons accepté sans hésiter longtemps.

Mais nous étions loin d'imaginer l’ampleur de la tâche !

Une petite équipe s'est constituée avec quelques unes en "reserve", lorsque les commandes  seront plus nombreuses.

Heureusement, Denise et Paulette qui ont fait les costumes de la Félibrée de St Astier l'année dernière, nous ont proposé leur aide.

Elles sont venues avec de précieux conseils et astuces.

Je connaissais Jean-Pierre qui m'a appris la dentelle aux fuseaux, il a une quinzaine d'années.

Les fidèles des Puces de St Cyprien, ont pu admirer son travail et celui du groupe qu'il anime au Buisson.

Initié par sa mère, Jean-Pierre est passionné par les travaux d'aiguilles et par les costumes du Périgord.

Il fait parti du Bornat dau Perigord.

Et cette année, pour sa 50ème participation active, c'est chez lui !

Afin de vous faire une idée de ce que nous proposons de faire à tous ceux qui le souhaitent, exposants, visiteurs, voici les modèles fin 19ème, début 20ème siècle.

La version paysanne se compose d'une jupe, d'un tablier, d'une blouse, d'un mouchoir de tête, ou d'une quichenotte ou d'un chapeau de paille.

La blouse est réalisée dans un tissu de coton ou de lin, blanc ou écru.

Nous faisons appel à ceux qui souhaitent nous donner de vieux draps, même usagés.

Le mouchoir de tête peut être réalisé dans le même tissu que la jupe, c'est un carré plié en triangle.

il y a différentes façon de le nouer.

La jupe est fait dans une cotonnade avec des petits motifs, petites fleurs, des carreaux ou des rayures.

Toutes les couleurs sont possibles mais de préférence dans des tons un peu fanés.

A le ceinture, des plis plats sauf sur le devant pour plus d'élégance.

Elle s'arrête à la hauteur de la cheville.

Nos ne faisons pas la version avec les plis godron ou tuyaux d'orgue sur les cotés que je trouve si jolie.

Je m'en suis fait une avec ce principe avec la couture de la ceinture à la main.

Le tablier est uni coordonné au tissu de la jupe ou noir ou blanc.

Pour la version paysanne, il peut être à rayures ou carreaux.

Il est très couvrant sur les cotés et s'arrête 15cm au dessus de la jupe.

Pour le costume de ville, de dame ou du dimanche, la jupe et le tablier sont identiques.

Le caraco est un corsage, non doublé cintré à la taille avec une basque un peu comme une veste.

Il peut être fait dans le même tissu que la jupe mais aussi dans un tissu assorti.

J'aime beaucoup sa forme, je la trouve très seyante, je l'avais réalisé pour les derniers défilés.

J'ai retrouvé un modèle très semblable, lors du défilé russe du Carrefour Européen de Ste Marie aux mines.

Il est complété d'une coiffe en dentelle et organdi amidonné.

ou d'une quichenotte.

Les costumes des petites filles sont similaires au costume de la paysanne.

Que les puristes ne nous en tiennent pas rigueur, nous avons adapté certains modèles pour plus de simplicité.

Nous réalisons ses tenues pour une somme modique entièrement au profit de la Félibrée.

Voici enfin quelques photos des œuvres présentées au Grand Foyer lors de la Biennale.

Pour rappel, au Petit Foyer, on pouvait admirer les Petits Poèmes Brodés de Marie-Jo Ourly et Jocelyne Van De Walle-Hérault.

Des patchworks traditionnels, de l'art textile, du boutis ainsi que l’exposions d'Art Postal présentée à la Maison de Quartier de Rangeuil à Toulouse en mars 2016 à laquelle j'avais modestement participé en envoyant deux lettres.

Il s'agit des réalisations de l’Atelier Point et Patch de ces deux dernières années.

Comme pour les précédentes éditions, nous avons fait appel aux copines pour plus de diversités.

Lors de l'inauguration, Lily Donnat, présidente de l'Amicale Laïque de Saint Cyprien nous a fait le plaisir de découvrir le patchwork, "fils rouges"  qui depuis 2 ans, a circulé des Pyrénées à la Dordogne en passant par le Lot.

A la façon d'un Cadavre Exquis, jeu collectif imaginé par les Impressionnistes, chacune a ajouté un morceau en utilisant le petit bout apparent du travail précédent.

Autour de Matisse

Matisse est un peintre, dessinateur, graveur, sculpteur français né le 31 décembre 1899 et mort le 3 novembre 1954.

Nous avons travaillé sur deux tableaux.

La Femme au chapeau, peinte en 1905, l’œuvre représente Amélie Parayre, l'épouse de l'artiste.

La mer vue à Collioure peinte en 1906, bord de mer au bois de Py.

Plusieurs personnes m'ont félicitée pour un patch (le premier après le tableau) mais contrairement à ce qu'il y a écrit sur l'épingle, ce n'est pas le mien mais celui de Martine !

Pour notre interprétation, de tous petits morceaux de tissus sont disposés sur un tissu légèrement encollé, recouvert d’un tulle, piqué-librement à la machine et éventuellement brulé à l’embosseur.

Certains sont rebrodés main.

Pendant les 20 dernières années de sa vie, Matisse a travaillé à partir de papiers découpés et collés.

Il a décliné plusieurs motifs comme les feuilles, les coquillages, les corps…

A la manière de… nous avons utilisé plusieurs techniques, découpage, appliqué main et machine, broderie, couture, collage, brulage….

L’hydride

A la rentrée de septembre 2015, j’ai proposé à Point et Patch de faire une création qui serait un mélange de round robin et de quilt mystère, de patchwork et d’art textile.

Round robin, parce que chacune fait de 1 à 3 blocs en fonction des exercices et en donne 1 à une ou deux voisines.

Quilt mystère, car c’est moi qui propose les techniques pour faire les blocs à raison de 1 par mois.

3 Blocs de courbes au cutter rotatif, 3 mollas machine, 2 piqué-libre sur organza brulé, 2 punching et piqué-libre soit au final 10 blocs.

Libre à chacune ensuite de « monter » ses blocs comme elle le souhaite.

Et c’est là que commencent les difficultés !

Pas facile pour certaines d’imaginer comment des blocs aussi hétéroclites peuvent être assemblés.

Mais au final après avoir laissé mijoter quelques mois pour certaines, voici le résultat final.

Il est intéressant de voir seule chaque œuvre finie mais nous ne découvrons la résonance de l’ensemble qu’une fois réunies et accrochées.

Une centaine des lettres prêtés par Christine a été exposée ainsi que vingt enveloppes de points comptés sur de la toile aïda que nous a confiées Yvelyne .

En mars 2016, nous sommes allées avec quelques copines voir l’exposition  de Patchwork de Sitgès, près de Barcelone.
Nous avons été charmées par cette petite ville et notamment par les 49 bancs qui longent le bord de mer.
Les bancs doubles se trouvant à proximité du centre sont les plus anciens.
La particularité d'être composés de carrelages de céramique bicolore a interpellé les patcheuses que nous sommes.
L'idée d'en faire des patchworks s'est vite imposée.
Nous avons proposé un défi diffusé par l’intermédiaire de mon blog, autour de ce thème.

Nous avons eu 11 inscriptions, du Nord, des Hautes-Pyrénées et de Dordogne, dommage Esperanza, espagnole n’a pas donné suite.

Les 10 bancs ont été assemblé pour habiller le fond de scène du défilé.

Le travail raffiné et soigné des boutis

de Rosemonde et de son groupe.

Nous avons eu plus de 500 visiteurs et 80 enfants de l'école primaire au cours de ces 3 jours, un record !

Encore merci à tous ceux qui ont oeuvré pour la réussite de cette exposition...

Mes premiers essais autour de l'Art Textiles ayant inspirés les membres de l' Atelier Point et Patch, j'ai proposé une journée Découverte.

Avec une séance de rattrapage, le prochain samedi de patch pour celles qui sont parties au bout du monde ou qui travaillent.

Chacun-e pouvant inviter un-e copin-e.

Dommage, les copines se sont presque toutes désistées au dernier moment par manque de temps.

Certaines ne pouvaient pas venir, elles avaient piscine !

J'espérais que le mélange de plusieurs origines "créatives" ouvrirait de nouvelles perspectives.

Seule M-A, couturière nous a rejoint.

Et puis aussi Jocelyne, la patcheuse du Nord que nous avons adoptée.

Paulette a eu la bonne idée d'apporter des décorations de Noël afin égailler la salle aux couleurs de saison.

Milieu de table, couronne de bienvenue, petits objets à accrocher au sapin...

J'ai amené ce que j'ai réalisé depuis que j'ai intégré le groupe Art Textile avec Marie-Claude Sanchez à St Laurent sur Manoire.

Que vous avez déjà en partie découvert dans Variations de Violet.

http://leblogdejo-l.overblog.com/2013/11/variations-de-violets.html

Mais aussi des déclinaisons autour des couleurs d'automne.

Des exercices que j'ai utilisés pour customiser un vêtement, faire des boutons associés à la laine feutrée ainsi que des petits patchs à appliquer et de nombreux petits morceaux en attente d'une inspiration...

Présentation de différents matériaux utilisés de façon détournée en Art Textile,le Tyveck tissu et papier ainsi que le Lutradur de deux épaisseurs.

Et la poudre à embosser.

Pour le moment, je n'ai guère été enthousiasmée par l'usage que j'ai fait du Lutradur. Pas assez travaillé sans doute.

Puis chacune s'aventure en terre inconnue...

Le début, c'est facile puisqu'il s'agit de peindre une feuille blanche.

Ah oui, mais comment ?

Quel dessin faire, faut-il laisser du blanc, découper des formes avant ou après ?

Et c'est très angoissant car je n'ai pas la réponse.

On ne reproduit rien, on ne sais pas comment la matière va réagir et on ne sais pas trop ce que l'on va en faire !

La nature est le première source d'inspiration, des feuilles, des fleurs, des arbres...

Nellie est contente d'utiliser les peintures textiles achetées il y a bien longtemps.

Pose déjeuner pour laisser la peinture sécher.

Comme chaque fois l'ambiance est au partage et aux échanges de recettes.

Pâté en croûte pour accompagner l'apéro, soupe et divers salades circulent.

Et puis les desserts...

C'est maintenant que la magie va commencer à opérer.

Chacune se lance, avec le fer à repasser, c'est un objet que l'on connait, sous le regard attentif des autres, pas questions de louper la transformation de la matière qui se rétracte, de la couleur qui intensifie.

L'embosseur fait un peu peur.

Rapidement, on teste des techniques afin d'élaborer des théories :

si je mets le fer comme cela, je vais obtenir cela et si je le mets d'abord comme ceci, je vais obtenir ceci mais cela ne marche pas à tout les coups.

Coup de chapeau à Marie-Jo qui a affiné une technique qui donne un joli rendu.

Mais c'est ensuite que les difficultés commencent vraiment.

Comment intégrer ce que nous avons fait dans un ensemble avec harmonie et une impression d'unité ?

Certaines expérimentent le piqué libre.

D'autres, la broderie main.

Trop facile pour M.A avec sa Bernina de pro !

Et dire que Paulette ne savait pas quoi demander au Père Noël de Bordeaux

Alors s'il reste un embosseur dans le fond de ta hotte, Père Noël, pense à Paulette...

J’espère que chacune aura plaisir à finir son œuvre que je puisse présenter des photos prochainement.

La Bretagne a été un lieu de vacances très prisé cet été !

Et pour nous, le plaisir de revoir quelques amis tout au long de notre périple jusqu'à Brest.

Le pont d'Iroise mis en circulation en 1994 enjambe l'Ilorn, et remplace le pont Albert Louppe réservé maintenant aux deux-roues et aux piétons.

Nous avons découvert la chapelle de Saint-Anne-la-Palud.

Nous étions passé devant lors de notre premier voyage mais n'avions pas eu le temps de nous y arrêter.

Située près des dunes bordant la plage, elle se trouve dans un ancien marais (palud) assaini au fil des siècles.

Roger a un faible pour les gargouilles.

Chaque année lors du dernier week-end d'aout, se déroule le plus grand Pardon de Bretagne qui dure 4 jours.

Nous avons pu admirer la bannière réalisée pour le centenaire du couronnement de la statue en 2013.

Elle a été brodée à la main par J.M. Pérennec au Atelier Le Minor, d'après un dessin de Dominique Passat et réalisée à l'initiative de l'Association des Amis de la chapelle Sainte-Anne en juillet 2013.

J'ai trouvé les informations la concernant sur le blog de Jean-Yves Cordier.

Les détails permettent de voir les points utilisés, chainette, feston, oeillet festonné, chainette double...

La broderie est réalisée avec du coton perlé n°5 et coton à canevas retors.

A voir également l'exposition de photographies des Pardons du début XXème siècle.

Pleins de détails architecturaux à découvrir en intérieur et extérieur, une balade jusqu'à la fontaine, un vrai moment de plaisir et de sérénité...

Agréable séjour que ces quelques jours passés à Espelette.

Au programme, exposition, broderie, retrouvailles de copines, escalade et randonnée, et aussi un peu de gastronomie bien sûr...

Nous sommes repartis juste avant la pluie et le froid qui ont gâché un peu la Fête du piment.

Le thème de l'exposition était la musique.

Comme l'année dernière pour l'écriture, un véritable travail de recherche est fait à la découverte d' instruments qui nous sont inconnus.

Variations autour de Pierre et la loup.

Des instruments réalisés en 3D.

Chaque année, des carrés de 30x30cm sont réalisés d'une seule couleur.

Après le bleu, c'est le orange qui a été mis à l'honneur.

Piqué-libre sur des tissus teints avec la neige.

Pas d'expo rèussi sans ce moment convivial du vernissage !

L'Orgue à Patch inventé par Roger a eu beaucoup de succès.

A partir d'un jeu musical pour enfant, récupéré à la déchèterie, Roger a imaginé de faire comme un orgue de barbarie.

Quatre cartons de 10 pages chacuns ont été réalisés.

Sur le thème des chansons "une souris verte" et "les champignons" d'Anne Sylvestre par le groupe d'Espelette.

Un carton a été fait par le groupe de Vélines.

Un carton "Le piano pour tous" par Agathe et moi.

Merci à Robin et Apolline, petits visiteurs de passage, qui ont tourné la manivelle avec beaucoup d'application !

Un grand merci à Pierrette, Marie et Hélène !