F-P Dordogne organise trois JA par an à chaque fois dans un lieu différent.

Le club Union du Temps Libre de Bergerac nous a accueilli le 24 octobre pour la JA d'automne.

Traditionnellement un petit cadeau, fait main, est offert, cette fois une pochette pour mettre les clés ou un autre trésor.

Ainsi qu'un chapeau qui ne demande qu'à être embelli !

Pour le réalisation de l'ouvrage du jour, chacun s'est vu remettre un kit avec différents morceaux de panne de velours.

Afin de faire une broche de saison avec citrouilles et grappe de raisin.

Nous avions eu pour consigne de venir avec un vêtement ou accessoire de mode customisé.

Beaucoup avaient joué le jeu en embellissant vestes, manteaux, robe...

Mais il y a aussi des créations de vêtements.

Nous avons admiré des sacs, des bracelets et même des mains avec les ongles ornés de dentelles !

Et puis des chapeaux, des sacs.

A la fin de la matinée les broches étaient bien avancées.

Heureusement car la délégation nous avons prévu une après-midi chargée !

Pour le repas, chacun apporte un plat salé ou sucré à partager.

C'est toujours l'occasion de découvrir des plats souvent simples et succulents.

Comme les gros haricots mange-tout cuits al dente de Maurice, la salade de pois chiche avec sa sauce bien relevée...

Et puis le buffet de dessert à volonté !

Afin de rester dans le thème du vêtement réutilisé, recyclé, valorisé, Rosa Mérenda est venue présenter son activité et quelques unes de ses réalisations.

Son pari : donner une seconde vie à n'importe quel vêtement.

Rosa propose des cours de coutures dans sa boutique-atelier 47 rue Victor Hugo à Périgueux.

Elle anime aussi une association "c'est moi qui l'ai fait" ou chacun est invité à créer des vêtements uniques.

Rosa organise des défilés de mode, le prochain aura lieu à la librairie Marbot à Périgueux le dimanche 8 décembre.

Isabelle a ensuite présenté les responsables de l'association "La Bobine".

La Bobine propose des créations réalisées dans un atelier chantier d'insertion à Neuvic.

Les vêtements sont faits à partir de matières de récupération.

Leur boutique se trouve dans les locaux de l’Hôtel des Entreprises.

Et pour finir les créatrices-mannequins ont improvisé un petit défilé.

Le clou du spectacle nous a été offert par Fernande et Marie-Line.

Elles ont présenté une remake des Sœurs Jumelles avec chorégraphie dans une superbe culotte de dentelle et point de croix !!!

Leur reconversion est assurée.

Trois prix ont été décernés par le public,

- le plus esthétique, à Marie avec son gilet jardin de grand-mère et maisons appliquées inspirées de Olivia Uffer

- le plus original, à l'autre Marie avec son chapeau oiseaux en 3D, ses sacs et sa veste petites maisons appliquées réalisée au cours d'une JA.

- et le plus coquin à Fernande et Marie-Line.

Bravo à toutes les quatre !

Marie-Claude Sanchez déléguée France-Patchwork Dordogne.

Une journée placée sous le signe de la bonne humeur.

Merci à la délégation France-Patchwork Dordogne ainsi qu'à tous ceux qui ont participé à son organisation.

Le Festival de la Cole pour sa 6éme édition s'est tenu à St Pierre de Cole les 12 et 13 Octobre 2013.

Il est organisé par l'association Renaissance du vieux Bruzac.

Nous y sommes allés le dimanche.

Je veux juste vous faire partager quelques photos.

D'abord l'apéro-concert animé par le groupe ta bujada de Piégut-Pluvier et un repas fort copieux de l’auberge de St Pierre.

Puis nous avons assisté à la conférence sur l'évolution du costume civil entre le Ve et XVe siècle, présentée par Sonia Breux-Pouxviel.

C'était très intéressant d'autant que Sonia avait réalisé des costumes des différentes époques afin d'imager son propos.

Sonia et Jean-Pierre sont des passionnés de l'époque médiévale à tel point qu'ils ont acheté le château de Bruzac, il y a quelques années.

Sonia fait aussi du patchwork, elle est fidèle à mes stages et à nos Journées de l'Amitié.

Pour réaliser sa robe Sonia s'est inspirée d'une tapisserie de la série dite "la dame à la licorne", en l'occurrence l'ouïe.

Les tapisseries représentent les 5 sens et une dernière tapisserie nommée "à mon seul désir".

Elles sont datées de la fin du XVè siècle (entre 1480 et 1500) et conservées au musée des thermes de Cluny à Paris.

La délégation des Charente a organisé un stage manteau mercredi dernier.

Voici quelques photos de la journée.

J'ai enfin rencontré Jocelyne de Poitiers qui depuis un an souhaitait faire ce stage.

Elle devait avoir peur que je m'ennuie car elle m'avait reservé plein de problèmes textiles à resoudre.

D'abord pas une bande tricotée mais tissée.

Pas un morceau de tissu mais deux, un grand et un petit.

Nous avons tout résolu !

Ce fut une agréable journée de "travail" avec le repas partagé, pâté du Bearn, salades variées, cerises Amerena un vrai délice, clafoutis aux mirabelles.

Le tout arrosé d'un peu de rosé !

Prochain stage à la Filature de Belvés le vendredi 8 novembre, il reste des places.

Pensez à vous inscrire rapidement afin d'avoir le temps de tricoter la bande.

Pour clore ce week-end Édith et sa bande nous avaient préparé la visite du château de Pierrefond.

Après un tour sur le marché, nous sommes partis en voyage avec le petit train touristique.

J'aurai bien aimé faire la visite en costume d'époque, avec une robe qui froufroute dans les 134 ou 143 escaliers tous d'un style différent.

Oui, mais quelle époque choisir ?

Nous finissons la visite à la boutique et je repars avec un livre sur les costumes médiévaux et un livre de cuisine des Flandres.

Par ce qu'il n'y a pas que la couture dans la vie, il y a aussi la cuisine.

Il nous reste à remercier chaleureusement Édith et son équipe que je préfère ne pas nommer de peur d'en oublier. Elles se reconnaitront.

C'était vraiment convivial, bien organisé, varié, en deux mots très sympa.

Et accueillant pour les maris présents.

Merci également à Mme Fleury, la gardienne de l'établissement que nous avons dérangée tard le soir car nous étions "enfermés" dans le parc.

Nous attendons la suite avec impatience pour un nouveau défi.

Et vive le patchwork pour son pouvoir de rassemblement et de partage !

Fin du feuilleton des GidorchOISEs et rendez-vous en 2015 pour les GidorCHoises en Charentes.

L’après-midi est consacré à la confection d'un bloc à partir d'un tissu africain.

Toujours avec le soucis de satisfaire les classiques et les fantaisistes, il est possible de décliner ce bloc au gré de son imagination.

Au final, chacune peut décider de garder son bloc ou le donner afin que soit réalisé un patch des 30 blocs pour les 30ans de France-patchwork.

Un patchwork dans chacune des catégories a été récompensé par le vote du "public".

En fin d’après-midi, un mini défilé de mode est proposé avec les vêtements que Brigitte, Mireille et moi avions apportés.

Toujours autant de plaisir pour les mannequins et le public.

Après le repas, la soirée se poursuit avec un "Montre et Raconte", "Show and Tell" pour les anglophones.

Qui pourra dire que le patchwork n'évolue pas, que c'est une activité sclérosante, répétitive et sans imagination !

Nous n'avons pas assisté à la fin de la soirée, les portes de notre camping fermant à 22h !

Mais il semblerait qu'il y ai eu de l'ambiance le soir dans les dortoirs.

Le stage s'est déroulé vendredi dernier avec 10 participantes.

Voici quelques images de cette journée fort appréciée.

Dans des lainages,

sur des tee-shirts,

sur un manteau un peu fatigué qui a retrouvé du pep's,

sur une veste polaire basique qui n'attend plus que les biais violets aux emmanchures,

sur de la laine bouillie,

sur des vestes en tissu,

sur un morceau de tissu qui sera ensuite appliqué pour boucher un trou,

ainsi que divers essais.

Nous nous retrouvons dans l’amphithéâtre pour l'échange des patchworks.

C'est le moment fort du week-end.

Riche en émotion, en anecdotes, en histoires.

Pour les étoiles, le travail des blocs réalisés par plusieurs personnes est parfois difficile.

Plusieurs ont vraiment "accouché" dans la douleur. Il a fallu combiner, innover, bidouiller afin d’assortir des couleurs qu'elles n'avaient pas choisies.

Beaucoup d'imagination pour assortir les tissus, on mets des étoiles en trop derrière, on fait un petit sac pour la copine, on fait une forme originale afin de pouvoir "caser" toutes les étoiles...

Parfois on démonte un peu, on bricole.

Pour les pochettes, on commence très fort avec celles de Brigitte et d'Angélique.

Certaines ont vraiment des attentions touchantes pour leur jumelle et offrent des petits plus.

Qui un sac avec les tissus restants, un châle crocheté,une enveloppe pour le patch, un livre racontant l'épopée, un bocal de rillette...

Je suis surprise de constater que souvent les patchworks faits avec la même pochette ont le même esprit.

Nous avons une pensée pour celles qui n'ont pas pu être présentes pour problème de santé, perte d'un proche...

Édith reçoit un abonnement à ces revues préférées Coté Ouest, Coté Sud, Coté Paris de la part de nous toutes.

A ce stade là, une autre explication est nécessaire pour ceux qui ne savent pas en quoi consistent les Gidorchoises.

Il y a 6 ans, à l’initiative de 3 déléguées France-Patchwork inspirées par un projet ayant eu lieu entre la SOMme, l'OISe et l'AISNE, l'idée d'échanges et de rencontres est née pour les adhérents des départements de la GIronde, DORdogne, CHarente et OISE.

Edith Bouilly propose et organise les étapes de ce défi.

Notre premier Week-end s'était déroulé à Maubuisson en Gironde à quelques pas de l'océan en octobre 2009.

A droite, le patchwork réalisé par ma jumelle Pat avec les tissus que je lui avais fournis, à gauche celui que j'ai fait pour elle, avec ses tissus.

Le patchwork de Pat orne les murs de notre chambre, il s'harmonise parfaitement avec les pierres et les rideaux.

J'avais évidemment flashé sur la veste de Brigitte, la suite on la connait...

Ensuite une rencontre à Vanxains en Dordogne pour les Blocs Party en juin 2011.

J'avais détourné un peu les consignes en transformant les blocs en bustiers.

Pour cette dernière édition, afin de satisfaire les tendances de chacune, Édith nous a proposé deux projets :

les Cassiopées, patchwork traditionnel, par groupe de 10,

Édith centralise les tissus, les redistribue chaque mois avec un modèle d'étoile plus ou moins compliqué. Chacune monte un patchwork qui sera offert à sa "jumelle".

les Pochettes, plus contemporain, en binômes, Chacune prépare deux pochettes en y mettant exactement les même "matériaux" : tissus, dentelles, boutons, bouts de ficelles...

Chacune garde une pochette et l'autre sera redistribuée à sa "jumelle" par l'intermédiaire d'Edith.

Chacune réalise deux patchworks, un avec sa propre pochette, l'autre avec celle de sa jumelle, avec la technique de son choix.

Celui réalisé avec la pochette de sa jumelle, lui sera offert.

Le regroupement cette année est donc dans l'Oise, à Pierrefond au pied du château.

Nous étions une quarantaine de ces 4 départements mais quelques amies venant de Bretagne, Seine-Maritime... se sont jointes au groupe pour ces nouveaux défis.

Le week-end se déroule dans un lieu splendide, le parc est magnifique avec des arbres centenaires.

Roger a réussi à attraper les seuls rayons de soleil de la journée, superbe vue sur le château.

Le vendredi soir, quel plaisir de nous revoir !

Les retrouvailles sont chaleureuses, des amitiés sont nées à la première rencontre, des liens se sont crées aux Journées de l’Amitié, aux Journées Nationales de l’Amitié.....

Pour la soirée, Edith nous propose de découvrir le travail réalisé en patchwork à partir du patrimoine isariens, sur l'écran de l’amphithéâtre.

Mais la technologie en a décidé autrement et l'album photo, toujours fidèle et pas capricieux circulera de mains en mains.

Édith a déjà ébauché des pistes pour la prochaine édition.

Je passe sur notre journée au Futuroscope, c'était moins magique que la première fois, il y a 15ans mais c'était bien quand même.

Le soir, nous étions attendus à la ferme du Soleil, une trentaine de kilomètres au sud de Tours.

Brigitte Michener y élève des chèvres et des lapins angoras.

Elle fait filer sa laine et ensuite la teinte avec de super coloris.

Elle propose des stages de diverses techniques de transformation de la laine.

Elle anime un café-tricot dans son atelier, un vendredi sur deux.

Je cherchais des "bouclettes" violettes.

Et comme Brigitte n'avait pas la couleur que je souhaitais, elle a préparé la teinture pendant le repas !!!

Je suis repartie le lendemain avec une grosse poignée de bouclettes teintes en un dégradés de violet profond.

Exactement ce que je cherchais.

J'ai eu en prime un cours de teinture...

Si ce n'est pas ça le bonheur, cela y ressemble.

Brigitte aura un stand aux Journées Nationales de le Laine à Felletin les 25, 26 et 27 octobre.

Si vous passez pas là, vous pourrez lui faire coucou de ma part !

Nous avons également partagé la soirée avec Isabelle, présente au stage du manteau du 8 septembre.

Et comme je lui ai donné du tissu pour faire une robe, elle m'a tricoté un châle en soie !

Encore un petit morceau de bonheur.

J'ai appris ce que voulait dire "bloquer" un ouvrage, en rentrant, je l'ai "épinglé" sur un morceau de styromousse.

Il est encore plus beau comme cela.

Avis aux amateurs(trices), la productrice du fil de soie sera au Salon Fils Croisé en Périgord.

J'avais tellement de choses à demander à Brigitte que j'avais fait une liste.

Quelles verdures peut-on donner aux lapins ?

La réponse a dépassé la question, Brigitte ayant un livre sur le soin aux lapins avec des plantes et depuis elle a trouvé un article très intéressant dans le Chasseur Français qu'elle m'a envoyé.

Des questions sur les teintures, sur le cardage...

Roger n'est pas en reste puisqu'il cherche comment teindre des plumes.

Le tentative de teindre des plumes de canard en même temps que la laine n'a pas eu le résultat escompté, seules les nervures ont pris un peu de couleur.

Roger a acheté ce petit objet sur un vide grenier.

Renseignements pris auprès de fileuses, nous avons su qu'il était fait pour filer du fil fin, sans doute du lin.

Brigitte a complété l'information, cette "filette" a été conçue pour être adaptée sur une machine à coudre et elle a été fabriquée à Bréhemon, non loin de chez elle.

Si quelqu’un en a une dont il veut se débarrasser qu'il me le dise.

J'en ferais bon usage.

Vendredi matin, en route pour dernière étape du voyage.

Petite halte afin que je m’achète...un embosseur.

Pour nous, le voyage a débuté là.

Car sans GidorchOISE, nous ne serions pas allés voir cette expo.

D'abord une petite explication :

par l’intermédiaire de Pierrette Chaigne, Pierrette et Paul Ricochon m'ont demandé si nos silhouettes féminines pouvaient participer à l'exposition de patchwork qu'ils organisaient. .

Elles se sont donc envolées vers les Deux-Sèvres.

Nous voici donc en route pour l’Oise par le chemin des écoliers.

Le niveau supérieur de l'Orangerie se prête merveilleusement à une exposition.

Dans ce nouveau décor, les silhouettes semblent attendre un visiteur,

qui sait, le Prince Charmant...

Beaucoup de grands et très grands patchworks, j'adore...

Superbe florilège de Poitou-Charente.

De plus, Pierrette et Paul ont fait appel à leurs amis des quatre coins de la France afin de réunir des patchworks réalisés depuis plus de 10ans.

Beaucoup de travail "main" et toujours de grande qualité.

Et puis, des patchs naïfs, à offrir aux enfants petits et grands, riches en couleurs et en détails.

Dans la serre de l'Orangerie étaient exposés les œuvres de Françoise Marchadier.

Que des points comptés et des tout petits.

Souvent les ouvrages réalisés au point de croix ne le mette pas en valeur, n'ont rien à raconter...

... Ici, il semble être un prétexte à l'expression, il en est le support.

Il essaie de se faire oublier, ce qui le rend encore plus visible.

J'avais déjà vu quelques tableaux de Françoise.

Mais en ce lieu magique, le rassemblement était superbe.

Il nous emmène loin, dans les contrées du pays imaginaire que Françoise a construit tout au long de ses déplacements.

Elle nous les fait découvrir avec du fil, une aiguille et des tissus rustiques, tout simplement....

Merci à Pierrette et à Paul pour cette expo magnifique.

Merci de nous avoir enrichis en nous contant l'histoire et les coutumes de leur Pays.

Un petit regret, le lendemain, tellement nous étions pressé d'aller au Futuroscope, nous avons oublié de passer par la pâtisserie acheter le vraie fouace de Rabelais.

Nous reviendrons.