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joelino

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pour Joëlle en esperanto, Vétillard art textile vestimentaire, customisation vêtement, défilé de mode

expositions

Publié le par Joëlle Vétillard
Publié dans : #expositions, #les Texstylées FP 24

Une exposition qui regroupera tous les ouvrages réalisés depuis que Marie-Line Vial est déléguée, lors des Journées de l'Amitié, des stages, des 24h du 24 du 24 avril 2024, des concours nationaux...

Expostion France-Patchwork Dordogne Saint-Laurent sur Manoire

La délégation qui comporte en plus du trio, déléguée Marie-Line, secrétaire Sonia, trésorier Toni, neuf membres très actives, Viviane, Anne, Maryse, Claudine, Chantal, Joëlle, Antonina, Ghislaine et moi.

Les ouvrages des Texstylées FP 24 auront une place pour exposer les Vénus, les yeux et les bouches dans la mesure de la place disponible.

A voir en vrai la Robe Chrysalide.

Une animation crazy sans gabarit avait été organisée en 2019.

Attention, la trêve des confiseurs sera respectée entre le 22 et le 26 décembre.

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Publié le par Joëlle Vétillard
Publié dans : #expositions
Puces des Couturière Bétaille 46

Nos copines du nord du Lot vous attendent à Bétaille pour la 5ème édition des Puces des Couturières.

Il est encore possible de s'y inscrire pour vendre ce qui encombre vos tiroirs et qui pourrait faire le bonheur de quelqu'un.

Et de racheter quelques bricoles qui pourraient servir un jour !

 

Pour un dimanche tout textile et plaisir des yeux , le Temps d'un patch et les Texstylées de France-Pachwork 24 auront le plaisir de vous accueillir à Malemort pour leur expo "Corps de Femme nus ou habillés".

 

 

 

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Publié le par Joëlle Vétillard
Publié dans : #expositions
Festival du Lin 2024 Exposition Robes Participatives
photos R.Levaché
photos R.Levaché

photos R.Levaché

De retour du festival après ces 4 jours de rêve !

Nous étions dans l'église du Bourg Dun où France -Patchwork nous a laissé la travée de droite.

Quelques Quilts de Légende ont trouvé leur place avec harmonie parmi les robes.

La partie de gauche est en travaux.

photos R.Levaché
photos R.Levaché
photos R.Levaché

photos R.Levaché

L'équipe du festival ne ménage pas sa peine pour la prise en charge des exposants, commerçants, artistes, assos afin que tout se passe au mieux, que l'ambiance soit conviviale et chaleureuse.

Je ne parle pas de la méteo !

 

Ma copine Françoise de Vendée venue spécialement pour le Festival m'a offert un carnet fait par ses soins  afin que je puisse y consigner les contacts.

Il a fait bien des envieuses !

 

Il y a un mois, Boby Lu Lee est venu avec sa boite de pierres, bois de renne, coquillage.

Il a ensuite réalisé un collier par robe en s'inspirant des couleurs et des formes de chaque modèle.

 

photos R.Levaché
photos R.Levaché
photos R.Levaché
photos R.Levaché
photos R.Levaché
photos R.Levaché
photos R.Levaché
photos R.Levaché

photos R.Levaché

Ses bijoux sont à retrouver à la boutique Homo Erectus au Eyzies avec d'autres créateurs, artisans de la vallée Vézère.

Nous avons vu environ 1600 visiteurs intéressés, bienveillants, et enchantés.

Nous avions mis le son sous la robe Princesse blanche, cela faisait comme un fond sonore.

Il y a des mots qui nous "accrochaient" sans s'imposer, nous emportaient pour quelques phrases.

Il y a des gens qui ont lu les textes, beaucoup ont cru que c'était les vraies histoires et qui voulaient savoir qui était la mariée...

Certaines personnes sont revenus plusieurs fois, seules pour mieux profiter, accompagnées pour partager.

 

Le petit jeu "Chercher la fleur" parmi 1000, pour en gagner une en organza a eu beaucoup de succès !

J'aurai pu en offrir beaucoup plus...

photos F.Baranton
photos F.Baranton

photos F.Baranton

Fils de lin  

Ecrins de souvenirs enchevêtrés

Perles glanées 

Dans les suites des possédantes 

Yeux brûlés par les fuseaux  

Pour trois sous six pommes  

Un bouton de nacre 

Rassemble leurs labeurs   

Joëlle au passé dans les douleurs

Recoud les os brisés

Raccommode les cassures

Joëlle tisse et retisse

L’histoire des femmes

Celles d’aujourd’hui  

Et celles d’antan 

Fils de lin

Ecrins de souvenirs enchevêtrés 

Avec des triangles

Un, deux, dix, vingt

Beaucoup de triangles

Trente, quarante, cinquante 

Triangles brodés fleuris, aux couleurs

Vives  

Tendres ou passées 

Vieux rose 

Couleur tango

Bleu de France

Écarlate

Triangles comme autant de mots rythmant une phrase

Phrases  comme autant de lignes rythmant un récit

Triangles des Françoise

Triangles des Marie

Triangles des Martines

Et de toutes les autres

Dansent une folle farandole

Sur la robe de lin                                                                      

photo C.Petit

photo C.Petit

Fulgurance de feu

Tu fuis ton ancrage nacré     

Cruelle Michelle

Joëlle douce donzelle

Frappée par les dents du requin

Demain

Partira dans le train

Bleu

Fils de lin

Écrins de souvenirs enchevêtrés

Hibou ébloui dans mes phares

Un petit corps rondouillard

Sans huppe tu serais chouette

Semé par tes mains

S’enracine le lin

Qui s’enroule

Autour de ton chagrin

Le triangle fait de rien

Évelyne avec ses cabochons

Agacée jette les torchons

Dame Moufette 

Cherche

Une amourette

Une sœurette

Sur le tapis bleu

Sans nœud

Fils de lin

Écrins de souvenirs enchevêtrés

De lagune en marécage

De galets en frais rivages

Annie

Tresse les fils de la nuit

Tenant sa faucille

A la cueillette des cerises

Sylvie dessine une frise

Engrenage du temps

Qui file sa pelote sans fin

Impavides les bleuets fleurissent

Le long du chemin

Nessie sort du lac

Les collines ondoient

Les collines ondoient

C’est un jour comme les autres

Longtemps elle l’a couvé

Rolande la plus maternelle de la cour

Le dorlote sans se lasser

Marie-Christine

Dans sa cuisine

Fait des tartines

Fleurs de farine

Vase d’opaline

Fils de lin  

Écrins de souvenirs enchevêtrés

Mon ami le hibou

Yeux pétillants et brillants

Bouche en fleur de lin

Collier en myosotis

Écoute le coucou

Voleur de nuit

photo C.Petit

photo C.Petit

Cinq pétales qui s’étalent

Deux pompons ouatés mignons

Sylvie au point de riz

Brode ses envies

L’hirondelle la suit

La belle Clotilde au volant

Tel l’amant

Qui ne fuit

Frédérique

En pique-nique

Frédérique

La cacique

S’endort dans les herbes sauvages

Bercée par la fleur maternelle

Fils de lin

Écrins de souvenirs enchevêtrés

Les triangles s’entourent

Se snobent

 S’étreignent

Se délaissent

Sur la robe de lin

Robe d’été

Pour humer

Le soleil  et la mer d’un bleu

Laiteux

Sur la côte d’Albâtre

Fils de lin

Écrins de souvenirs enchevêtrés

 

 

Écrit et lu par Dominique Julien /Anne- Françoise Theunissen /Annick Bellard / Claudine Courtel

photo R.Levaché

photo R.Levaché

Moi, je suis le chat de la Dordogne                                        

Ne me confondez pas avec le poisson chat. Je ne suis ni un mignon petit silure à la chair encombrée d’arêtes, ni son monstrueux cousin pourchassé par les pêcheurs de gros.

Je suis un vrai matou : museau de nacre, moustaches vibrantes, pattes de velours, yeux en amande, pelage noir et soyeux.                                                                     La Dordogne, je la connais, je l’aime, je l’appelle Ma Dordogne, Mado.                                                                

Caché entre les joncs, je la regarde, je l’admire, je la sens, je l’écoute, elle me parle. Je ne la touche, ni ne la goûte, comme tous les chats, je n’aime pas l’eau. 

Née dans les montagnes volcaniques du Massif Central, elle dévale jusqu’à l’océan, tout en prenant son temps. Le temps lui en a donné du temps. Depuis la nuit des temps, elle façonne tous ses galets gris cendré, perlé, argenté, d’acier. Il m’arrive de jouer aux billes avec les plus ronds et les plus petits. Avec les plus plats, ma maîtresse fait de fabuleux ricochets. L’été les enfants en font des barrages, des collections, des tas, des ports, des tours, des pièges à poissons.

L’été parlons-en, l’été sur les eaux descendantes de Mado des hordes de vacanciers se prennent pour de vrais aventuriers armés  de pagaies. C’est un charivari qui  le plus souvent me contrarie. Je préfère me laisser bercer à regarder se balancer dans l’onde calme, les fuseaux vert émeraude des renoncules d’eau. Elles éclosent en mille petites corolles d’un blanc éclatant. Les caloptéryx, demoiselles en livrée lapis-lazuli en font leur terrain de jeu, se poursuivant à qui mieux-mieux dans cette prairie aquatique. A la fin de l’été, c’est au  tour des agrions jouvencelles bleu turquoise de mener la danse au ras de l‘eau.

Ma Dordogne est changeante. Selon les saisons ses eaux sont cristallines ou d’obsidienne, cuivrées, mordorées ou d’ardoise, limpides ou turbides, cireuses, argentines, ou boueuses.

La Méouzette, la Triouzoune, La  Luzège, la Cuze, la Vézère déversent leurs flots verts prasin, céladon ou malachite, leurs ondes jaune topaze, ocre, fauve ou caca d’oie.  Ma Dordogne, heureuse et généreuse emmène tout ça, triomphale ou modeste, opulente ou raisonnable, turbulente ou mélancolique jusqu’à la Garonne. Toutes deux,  main dans la main, partent à la conquête de l’Atlantique.

 Les hérons cendrés, les cormorans, le martin-pêcheurs, les hérons blancs, les milans, les cygnes accompagnent Mado sur un petit bout de chemin. Quand ils sont là posés près de moi, je me lèche les babines à l’idée de les croquer. Dans mes rêves, seulement ! Ils ont tous des becs aiguisés comme des armes de lanciers. Alors je lève le museau en suivant les courbes et les flèches de leurs vols pas toujours élégants. Sur fond de ciel d’orage, de lumière du couchant ou de nuées boursouflées ils écrivent d’étranges messages que je me plais à décrypter. Et je me console en me disant qu’à la maison une délicieuse mousse de foie gras m’attend.

A la tombée de la nuit les houppiers des saules, des peupliers, des aulnes, des cornouillers se poudrent de mystère. Ils ourlent de velours le ruban ondulant de Ma Dordogne qui somnole. Au firmament  une à une les étoiles s’allument. La lune capricieuse apparaîtra peut-être.

Grenouilles et crapauds reprennent à plein gosier leurs croassantes mélopées. Il est l’heure de rentrer près de Joëllita ma maîtresse.

Joëllita a un secret. Pour son mariage elle ne portera pas de robe blanche, elle veut une robe Dordogne. C’est moi qui ai eu l’idée.

Quand Joëllita plonge son regard pétillant de curiosité dans mes pupilles, quand elle plonge ses doigts fins dans mon pelage couleur de nuit, je ronronne et je lui raconte Mado. Je reste près d’elle quand elle coud. Elle me demande mon avis, je choisis : les fils de nylon, de coton ; les tissus d’organza, de satin, de popeline; les couleurs d’agate, d’anis, d’indigo, d’azur ou d’océan ; les perles, les dentelles, les laines.

Le jour de son mariage Joëllita dansera dans une robe ardente comme ma rivière.

 

                       Écrit et lu par Annick Bellard

 

             Ce chat existe, essayez de trouvez son portrait sur la robe…

 

photo R.Levaché

photo R.Levaché

LA ROBE DE MARIÉE

Je viens d'être fiancée en ce jour béni de mon anniversaire. Le mariage aura lieu dans un an (Juin prochain) sous le signe des gémeaux.

Cette journée sera éblouissante et ma robe de mariée la plus belle du monde.

Un éclair traverse mon esprit : je vais moi-même en assurer la confection et en faire ainsi 1a surprise aux invités et surtout à mon fiancé.

Mon cœur bat la chamade. Ne suis-je pas un peu prétentieuse ? J'ai bien quelques notions de couture mais quand même......

Dans ma tête se dessine une robe de Princesse. Suis-je capable de la réaliser ? Aurais-je assez de temps ?.

Les jours et les semaines passent,.... mon projet n'avance pas très vite et pourtant j'en rêve toutes les nuits, mais plus le temps s'écoule et plus ce rêve devient cauchemar. Demain j'attaque !.

Belle journée ensoleillée, brume dans la vallée, pleine lumière dans mon bureau où

s'entassent un carnet à dessin, des crayons de couleur, des craies, des gommes, des ciseaux, un mètre, une équerre, des fils, des aiguilles et un catalogue de robes de mariées.

J'esquisse quelques coups de crayon : ma robe sera longue et pourvue d'une traîne. De quelle couleur ? Noire, non c'est trop triste, je ressemblerai à une veuve joyeuse..... de la broderie anglaise, de la dentelle de Calais, du lin, du crêpe, de la soie précieuse et soyeuse, de la mousseline, vaporeuse, du Lyocell (matière écologique élaborée à partir de la pulpe de tissus, respirante et résistante, très comparable à de la soie), du coton, du satin. . ... ?

Ce sera finalement une robe taille princesse en Lyocell, décolletée, avec des incrustations de triangles en tissu, brodés, décorés de brillants de couleurs contrastées et dégradées allant du beige clair au blanc cassé.

Demain, visite au marché St Pierre situé dans le l8è'' arrondissement de Paris, au pied de la butte Montmartre....

Là, je déambule dans les rues et trouve enfin la boutique de tissus recherchée. Une vraie caverne d'Ali Baba : des monceaux de tissus jusqu'au plafond de toutes les couleurs et de toutes les matières , naturelles ou synthétiques.

Une charmante hôtesse, très classe : tailleur style Chanel, chignon impeccable et talons aiguilles se propose de m'aider. Elle m'écoute très attentivement mais semble un peu perplexe au fur et à mesure de la conversation. Au final, je me rends compte que je n'arriverai jamais à réaliser, seu1e, ce projet « pharaonique » ; adieu robe et strass éclatants !. Je fonds en larmes, complètement désemparée.

Joëlle, ainsi prénommée, me conduit dans un petit salon au fond du magasin où je m'affale dans un fauteuil, anéantie. Elle me demande cependant de bien vouloir l'écouter.

Joëlle a été Première main chez Chanel pendant plus de 15 ans et me confie quelques éléments de son passé. En définitive, elle est depuis peu gérante de ce magasin consécutivement à une réduction d'effectif opérée au sein de la prestigieuse Maison de couture.

Sur ses conseils et pendant près de trois heures, nous établissons alors un « plan de bataille» rigoureux pour les l0 mois à venir.

J'ai finalement opté pour du Lyocell puisqu'il s'agit d'un matériau écologique. La robe en elle-même sera très simple et ce qui fera son charme seront les triangles qui y seront cousus.

Après de nombreux essayages, aujourd'hui est le dernier : robe Princesse évasée sur les hanches et terminée par une longue traîne mais le plus magique réside dans le fait que Joëlle a cousu 500 triangles sur le buste, le devant et sur les côtés de la traîne. Quelle patience..... ! Ces triangles sont décorés de boulons brillants, décorés de différents points : point de chaînette, points de tige, points de nœud, arrière renforcé, bouclette de points de poste pour les petites fleurs et des fils d'or et d'argent qui forment des arabesques. Sur le bustier asymétrique et sur l'épaule gauche quatre triangles forment comme une aile, l'épaule droite restant complètement dénudée.

J'en ai le souffle coupé, quel magnifique travail !

Pour compléter sa réalisation, Joëlle a confectionné deux petites robes pour les demoiselles d'honneur ainsi qu'un gilet de couleur bleu marine comportant également quelques triangles.

Au final, je suis la plus heureuse des fiancées......                          Musique : Ave Maria de SCHUBER                                          Écrit et lu par Claudine COURTEL

photo R.Levaché

photo R.Levaché

Conte :

Le rêve d’une robe de soie noire

 Il était un homme né dans un petit village entouré de forêts de chênes et de pins. Un homme bon, mais ni plus ni moins que beaucoup d’autres.

Son père avait redressé pierre par pierre chaque maison du village. Puis, plus loin encore, il avait fait revivre un autre bourg au-delà des collines. Très loin, là où les ciels sont lavés des larmes du Nord.

Dans une des maisons du père, habitait le fermier. Il avait des bêtes, broutant de ci de là, dans les champs et tout autour de la forêt, nourrissant ainsi le village.

Dès sa 15e année, celui qui allait devenir l’homme bon - mais ni plus ni moins que beaucoup d’autres - vit naître et grandir la fille du fermier. On l’appela bien vite « Petit rayon de soleil ».

La vie s‘écoulait, l’homme devint adulte. Il partit enseigner la philosophie de la musique dans quelques universités du pays. Entre les cours, il écrivait et revenait par épisodes dans son village. On savait peu de choses de sa vie. A chacun de ses retours, il ouvrait les fenêtres de la maison du père, les couvercles du piano quart de queue et jouait sans compter les heures ses ballades préférées. Tout le village était traversé par sa musique et « Petit rayon de soleil » se rêvait chantant auprès de l’homme bon, mais ni plus ni moins que beaucoup d’autres.

Les années passèrent et « Petit rayon de soleil » devint adulte, elle-aussi. Elle jacassait avec tous les gens du village, même les paroissiens bien plus réservés que les amis du maire. Quelques fois ses bavardages se muaient en commérage, aux accents de « langue de vipère ». L’homme bon - mais ni plus ni moins que beaucoup d’autres-, n’écoutait pas les commérages. Il était profondément amoureux de celle qu’il regardait encore comme un « Petit rayon de soleil ».

En grand secret, il fit préparer une robe de rêve pour la femme de sa vie. Une robe de soie noire, pour changer la tradition du mariage à l’église. Il voulait éblouir celle avec laquelle il désirait vivre. Il connaissait tout de sa taille, les finesses, les « rondeurs », les chevilles, les doigts longs. Même la douceur de peau de cette femme adorée. Il put ainsi garder le secret des matières, des fils et entre-fils de la future robe, dont il confia la réalisation à son amie d’enfance Jolële, couturière depuis toujours

Avec elle, il choisit une soie moirée plus scintillante que les nuits étoilées. Dans la soie, Jolële fit un corsage pour épouser deux petits seins ronds comme des pêches. A la naissance des seins, elle cousit un repli afin que la soie glissa telle une caresse le long de la silhouette de l’aimée. L’amie d’enfance, pour parfaire sa création, ajouta au col des cercles de soie traversés de broderies d’or, semblables aux fils de la passion.

L’œuvre terminée, malgré les ciels annonciateurs d’orages, l’amoureux prit le chemin vers la maison de « Petit rayon de soleil », tenant dans ses mains la robe noire, emballée dans du papier de soie. Quelle fut sa surprise de voir des manifestations d’agacement sur le visage de l’adorée! Malgré ça il lui enfila la robe qui la rendit encore plus belle que les jours passés. Son émerveillement fut sans limite. Il caressa, épousa tous les creux et les contours de l’aimée, sans voir les éclairs ni entendre le tonnerre qui s’abattaient sur le village.

Au terme de l’amour, le minois toujours renfrogné, la belle lui dit qu’elle refusait le cadeau. Cette robe ne pouvait consacrer leurs épousailles. Au-dehors le village était écrasé par l’orage.

De larmes qui se transformaient en cris, en menaces, en colères, la belle obtint enfin l’accord qui déchira l’homme bon - mais ni plus ni moins que beaucoup d’autres- sur la cession de la maison rebâtie pierre par pierre par le père de même que sur les champs au-delà de la forêt. « Pour me protéger et l’enfant à venir », dit-elle.

Les années passèrent, deux enfants virent le jour. Le gamin aux cheveux bouclés comme ceux du père, prit le chemin de la philosophie et la fillette suivit les pas de la mère. L’homme -bon mais ni plus ni moins que beaucoup d’autres- avait quitté la maison et, d’université en université, était arrivé au terme de ses écrits et enseignements.

Un jour, alors qu’il revenait voir ses enfants, on le mit sous le contrôle et la surveillance du maire du village, gardé et cloîtré dans l’annexe de la mairie. « Petit rayon de soleil » exigeait la maison de l’autre côté des collines, très loin, là où les ciels sont lavés des larmes du Nord. La justice dépassée par les affaires, avait chargé le maire de régler ce conflit. Ce que fit ce dernier sous les pressions de « Petit rayon de soleil » devenue, au fil du temps, « Grande langue de vipère ».

Ainsi donc, l’homme fut privé de soleil, de mouvements, de ses revenus, emprisonné dans l’annexe de la mairie.

Chaque semaine, revenant des cours de philo, le fils aux cheveux bouclés allait à l’annexe. Il arrivait avec un kilo de pomme de terre pour la semaine et les pages de philo à discuter. Le fils ne racontait jamais les moqueries du village, ni les inventions de la mère qui enfermaient sa sœur dans un monde de mensonges.

Chaque dimanche, L’adorée se pavanait dans les rues du village, se gaussant des malheurs de l’homme - bon mais ni plus ni moins que beaucoup d’autres -. Elle grossissait en même temps que sa méchanceté. Incapable d’enfiler la robe noire aux collerettes brodées de fil d’or, l’ancienne aimée entrainait sa fille - aussi jolie qu’elle à son âge - en la parant de la plus belle robe noire du pays, celle de ses épousailles.

Cela dura un an, deux ans, trois années. Le village se divisait autour de « l’affaire ». La fissure qui séparait les ragotants des fuyants se creusait chaque mois un peu plus.

Las de ne pouvoir entraîner « Grande langue de vipère » vers la compassion, le maire appela le fils. Durant l’échange, cheveux bouclés dont les larmes filtraient sous les cils s’effondra dans les bras du maire.

Un soir où l’orage inondait les rues du village avec la même violence que le jour de la cession de la maison et des champs, la mère partit chez ses parents avec sa fille, comme elle le faisait chaque premier samedi du mois.

L’annexe de la mairie tout comme la chambre de cheveux bouclés furent vidées, avec l’aide du maire. Et la robe tant exhibée emportée sur le champ.

A son retour, « Grande langue de vipère » devint folle de colère. La rage lui ajouta quelques kilos de plus.

Pendant ce temps, l’homme - bon mais ni plus ni moins que beaucoup d’autres -, « Cheveux bouclés » et Jolële, l’amie d’enfance, parcouraient les chemins de campagne, pressés d’ouvrir les volets de la maison au-delà des collines, très loin là où les ciels sont lavés des larmes du Nord.

L’amie de toujours emportait sur ses genoux la magnifique robe noire à la collerette de cercles de soie brodés de fil d’or.

                             Écrit et lu par Anne-Françoise Theunissen

photos R.Levaché

photos R.Levaché

Le coffre de ma grand-mère

Depuis longtemps et bien au-delà d’un temps long, elle m’en parle.

 Il faut se marier avant l’âge de 25 ans, oui. Oui, pour ne pas « coiffer Sainte Catherine » ! Ma sœur réalise ses rêves : le fiancé existe. Tous les coussins défraichis et les tentures délavées de la maison sont remplacés pour accueillir l’élu, inconnu de chacun des membres de la famille.

Elle m’en parle encore et encore, du matin jusqu’au soir. Et du soir au matin ! Que je sois au jardin, elle m’appelle.

Que je lise à l’ombre du tilleul, elle s’infiltre dans mes rêves, bouscule les silences que je veux préserver.

Que je sois au retour de mes recherches florales pour le laboratoire, elle me happe dès le moteur éteint et bien avant que le bout de ma chaussure sortant de ma « Mini Cooper »ne touche le sol.

Que je sois dans la bibliothèque - lieu sacré pour tous les membres de la famille - à tenter de recoudre le bouton de mon jeans, ma sœur ouvre la porte.

Elle la claque contre le mur et me nargue :

« Viens ».

Depuis plus de deux mois je n’ai plus de lieu, plus de temps, plus de silence. Regarder le soleil qui se glisse au-travers des branches se vit comme un temps qui lui est volé :

« Viens ».

Le matin, le midi, la fin de journée, elle est plus envahissante que les matines, l’angélus et les vêpres.

« Viens »

Impossible de fuir l’injonction. Il me faut assister aux séances d’essayage sans compter mon temps. Froufrous, dentelles, coton satiné et cercles de broderies envahissent le salon. Plus de fauteuil, plus de siège pour glisser un bout de fesse et assister aux virevoltes de la future mariée encouragée par la couturière qui resserre la taille de la robe.

Ma sœur est tout de blanc inondée. La blondeur de sa peau et la lumière du coton satiné se confondent. La »traine » traditionnelle» est transformée en une multitude de cercles. Chacun est en satin brodé par ses anciennes copines de lycée. La robe déploie une amplitude qui part de la taille fine de ma sœur pour se déposer en plusieurs mètres sur le sol.

 Elle sera bientôt terminée et ma sœur s’impatiente devant mes lenteurs à réaliser la robe qu’il me faudra porter pour accompagner ses rêves de « femme » . Ma résistance est dépassée. Me voilà contrainte de choisir entre le crêpe de Chine et le brocart damassé tout de bleu choisi pour illuminer celui de ses yeux.

Depuis longtemps et bien au-delà d’un temps long, elle m’en parle. La robe qu’il me faudra porter pour l’aider, elle au bras de notre père, à gravir les marches de l’église. Elle devra mettre en lumière son bonheur vers l’autel qui consacrera sa nouvelle vie.

Non, ma sœur. Je ne porterai ni le crêpe de Chine ni le brocart damassé pour illuminer le bleu de tes yeux.

C’est dans le grenier au-dessus de la bibliothèque, lieu sacré par toute la famille, que je trouverai les matières qui me plaisent. A chaque fois que j’ouvre le coffre de la grand-mère aimée, je glisse dans les secrets qu’elle a tant enfuis. Je caresse les tissus, me laisse imprégner de leurs senteurs. Tous sont prêts pour couler leurs matières autour de mon corps.

Je prends la soie sauvage aux tons de soleils couchants de fins d’été, filtrant au-travers des branches du jardin. La soie dorée glisse entre mes mains, tourne autour de mes seins, enveloppe mes reins. Elle me drape. Quelques pas jusqu’à la lucarne et la soie s’illumine. Une soie venue de Chine avec l’aimé de la grand mère, celui d’Orient qu’elle a caché aux regards et aux verbes des autres.

Souvent j’ai ouvert le coffre, sorti la soie sauvage. Souvent, j’ai placé quelques gouttes de cèdre et de lavande pour éviter que les fils ne s’effilochent.

Ma sœur, ce sera dans cette étoffe venue de Chine et des amours de la grand-mère que je tisserai les liens de tes rêves

 Ou de mes rêves

 

                                        Écrit et lu par  Anne- Françoise Theunissen

photo R.Levaché

photo R.Levaché

 

Tapisserie, Tapisserie ?                                                               Est-ce que j’ai une gueule de tapisserie ?

Quand Joëllina  a lu le roman «  La Dame à la Licorne », voilà qui lui prit l’envie de me fabriquer, moi, la robe « mille fiori ».

Allais-je «  faire tapisserie »  dans un château  médiéval  et glacial enfoui au cœur d’une forêt périgourdine ?

Allais-je servir  de décor dans  la salle à manger lugubre et guindée d’une famille noble n’ayant toujours pas compris que 1789 était passé par là ?

J’enrageais !

Joëllina cousait, coton blanc satiné, buste cintré, jupe ample faisant traîne. Elle rêvait tout haut : licorne, champs de fleurs, folie florale, gentes dames portant hennin et houppelande.

Oups ! Je frissonnais, faisant Joëllina se piquer le doigt.

Tapisserie, Tapisserie ?                                                                                                                                                          

Est-ce que j’ai une gueule de tapisserie 

Les fleurs sont arrivées, une par une ou par bouquet.                                                                                               

Mille myosotis, anthémis, coréopsis,                                                                                                                        

Mille pissenlits, millepertuis, ancolies,                                                                                                               

Mille fleurs de genêts, œillets, achillées,                                                                                                                     

Mille coquelicots,  pavots, plumbagos.                                                                                                                      

C’était un tourbillon de cyan, de pourpre, de sinople et d’or, une pluie de confettis fleuris, un feu d’artifice de pétales et pistils en tulle, taffetas, organdi et broderies. Cela me donnait envie de virevolter.

Mais voilà que Joëllina se remettait à rêver : Famille Le Viste, cour de François Ier, Premier Chancelier, noblesse à blason.                                                                                                                                                       

Je bouillonnais, faisant Joëllina perdre ses épingles qui s’éparpillaient sur le plancher.

Tapisserie, Tapisserie ?                                                                                                                      

Est-ce que j’ai une gueule de tapisserie 

Abella vint pour les essayages. Habiller son corps harmonieux et musclé fut une vraie volupté.

Je suis une robe sans manche, une robe de journée ensoleillée, fleurie mais pas frivole, une robe «  qui en veut », une robe Flower Power, une robe Révolution des Œillets, une robe Printemps des Peuples.

Abella, dans ma petite tête de robe, je la surnomme Abelia Grandifolia.

Quand elle me revêt et qu’elle avance élégante et décidée, je deviens buisson, je deviens prairie, je deviens Gerbe Baude. Les badauds s’esbaudissent.

Les plus curieux ont sans doute remarqué qu’au dessus de ma ceinture verte, Joëllina a apposé quatre fleurs d’arum, symbole de masculinité et de fertilité.

Quand je vous disais que je ne voulais pas être une tapisserie !

                                           Écrit et lu par Annick Bellard

photo R.Levaché

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Chrysalide pour papillon d’un jour

Il était un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, où toutes les petites filles se rêvaient en princesse…….comme dans les contes de fées……                                                                    Au détour d’un bel arbre aux fruits d’or, le prince, dit charmant, foudroyé, avait perdu le boire et le manger.          

Il fallait alors réfléchir à la robe pour la cérémonie.

Même si l’habit ne fait pas le moine, avec ou sans bonne fée, la robe se doit de magnifier la future princesse ! Alors,  faisons un rêve, et imaginons la chrysalide de laquelle, devenue papillon, nous prendrons l’envol vers une vie nouvelle.

La robe que je m’invente s’éloigne résolument de la tradition féérique. Pas de blanc, mais du noir et des éclats de couleurs, comme autant d’éclats de lumière.

Et de la légèreté, tissus vaporeux tout en fulgurances. Soies, organza, mousselines, dentelles alesteraient des lins élégants.

Poursuivons le rêve…..

Novice en la matière, j’esquisse une silhouette. Mais un grain de folie s’immisce bien vite dans le schéma initial….Pourquoi ne pas construire cette robe comme un puzzle, en imbriquant des triangles, des matières damasquinées incrustées de filets d’or et d’argent.                                                                  

Une ode à la nature, à la vie, avec des papillons, des libellules…..

Je poursuis mon délire et imagine une œuvre en trois dimensions, reliefs, manches déstructurées, ailerons de requins aux épaules……plus Cruella d’enfer que Cendrillon…..

Désormais, mes mains ne m’appartiennent plus vraiment : elles fouaillent les tissus, les soupèsent, alourdies de volupté.                                                                     Symphonie sensuelle, ballet du geste et du regard, exhalaisons fugaces des étoffes ébouriffées.                                                               

Il va me falloir les domestiquer, ces mains destinées à couper, ciseler, assembler.                                                                  

Manier le fil et l’aiguille, maîtriser tout en caressant les tissus dans le sens de la trame. Dompter les doutes.

Face à l’ampleur de l’exercice, je requiers l’aide d’amies passionnées : sous la houlette de Jo-L, telles des arachnides, elles enrichissent l’esquisse de tant de triangles bariolés, rebrodés, garnis de tulle ou de fleurs que désormais le buste seul est noir.                                                                     

Le papillon peut bientôt quitter sa gangue.

Je me joins au chœur des artistes créatrices et, désormais coryphée glisse ma petite note sur la manche droite. Un triangle en métis couleur miel, rehaussé d’empreintes roses et blanches évoquant des pétales, sur lequel une libellule prend son envol. Corps longiligne brodé noir, ondulant. Une grappe noire évoquant une tête et des antennes. Ailes de liberté. L’une minuscule. L’autre, immense. Tissu  blanc masqué de dentelle violette rappelant les anciens gants de femme. Elle donne toute sa légèreté à l’insecte ivre de vent.

Premier essai devant le grand miroir : face, profil, fesse cambrée. Peut mieux faire……                                

Quelques heures encore, échine courbée, yeux brûlants, cheveux hirsutes, enfiévrée….une gorgone ! Décidément, Cruella ne me lâche pas.

Et maintenant ? Ce n’est pas l’angoisse de la page blanche, mais celle d’une déception abyssale…habit-sale…..Cendrillon sans carrosse ni souliers de vair….                                                                  

Vais-je le mériter cet habit de lumière ?

Lentement,  je l’enfile, dos tourné au miroir. Prendre le temps d’ajuster les manches volumineuses. Mes mains se perdent à nouveau dans les tissus, je frissonne. Ne manquera-t-il aucune pièce au puzzle ? Ballet de gestes sans le regard……

Et pourtant, il faut se retourner et, ce regard, le plonger dans le grand miroir.

O miroir, mon beau miroir ! Dis-moi qui est la plus belle !

 

   Écrit et lu par Dominique Julien

Il y a des gens qui sont revenus plusieurs fois, seul pour mieux profiter ou accompagnés pour partager.

Je ne souhaitais pas que la jupe 95% Lin, 3% Liens , 2% Lettres fasse partie du défilé du samedi soir.

Je l'ai prévu pour être mise sur un mannequin statique et je voulais qu'elle reste avec ses copines.

Je ne l'avais même pas essayé pour me rendre compte du rendu car elle est vraiment longue.

Je n'y ai pas pensé avant mais en discutant avec une dame dimanche soir vers 17h, j'ai fait le vœux qu'une jeune femme rentre dans l'église juste vers 18h avant la fermeture.

Et qu'elle accepte de porter la robe pour une présentation.

C'était assez improbable, il y avait déjà moins de monde et les jeunes gens ont été minoritaires.

Il faut croire que la fée des couturières m'a entendue !!!

Sophie est arrivée à l'heure accompagnée d'une amie et a accepté avec un plaisir non dissimulé mais tout en retenue de porter la robe.

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Quel moment d'émotion partagé avec une dizaine de personnes

Festival du Lin 2024 Exposition Robes Participatives
Festival du Lin 2024 Exposition Robes Participatives

Désolée d'avoir mis tout ce temps pour le compte-rendu mais j'ai eu des difficultés à mettre les textes.

Il doit y avoir encore des problèmes de mise en page qui n’apparaissent pas sur le brouillon, que je ne peux donc pas corriger.

 

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Publié le par Joëlle Vétillard
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Nous sommes prêts...

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Les mannequins sont recouverts de kraft pour uniformiser.

Les triangles sont tous cousus sur la robe.

Les petits raccommodages faits sur les autres robes.

Textes (ré)enregistrés et sauvegardés 3 fois, imprimés sur fond de lin.

Les bijoux sont dans leur écrin.

Jeu millefleurs édité.

Cartes de visites découpées.

Prêts à être chargés, la caisse à outils, la centrale vapeur et autres bricoles indispensables...

Sans oublier quelques tenues de gala !

 

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Comme il me restait un peu de temps et pas la tête pour me mettre à autre chose, je me suis lancée

dans le réalisation de petites fleurs à offrir à ceux qui retrouveront les fleurs de la Millefleurs d'après les  cartes.

Dans la limite de 30 par jour !

Au plaisir de vous y rencontrer.

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Publié le par Joëlle Vétillard
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Je serai à la galerie samedi 6 avril à 16h.

Ainsi que dimanche 7 de 10h à 13h.

Et vendredi 12 de 14h30 à 16h30.

Au plaisir de vous rencontrer.

Exposition des Texstylées FP 24 Espace E2K Saint-Cyprien 24220

Depuis quelques années, Edik Odehon promeut l'activité artistique et culturelle à Saint Cyprien en proposant au sein de l'association E2K, conférence, théâtres, ateliers scolaires, expositions...

Nous y avions exposé le travail de broderie "Lettres de femmes" fait avec Marie-Jo Ourly.

Cette fois, Edik nous a proposé d’accueillir les Vénus et nos réalisations à partir des yeux et des bouches.

Une trentaine de réalisations individuelles et quelques collectifs.

 

Dans le cadre de notre travail sur le thème "Corps de femme nu ou habillé" nous avons le plaisir d'exposer ce qui a été réalisé à partir de reproductions de Vénus paléolithiques.

Éliane Lasfargeas et André Weiss, tous deux artistes peintres et sculpteurs ont eu la gentillesse de nous confier les 3 petites Vénus réalisées par Éliane en céramique cirée .

C'est un thème qui nous a toutes passionnées, il y en aura une vingtaine, d'autres sont en cours d’achèvement.

 

Nous avons travaillé à partir d'empreintes rouillées sur des draps anciens.

 

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Comme petit ouvrage d'été en 2023, nous avons fait des yeux et des bouches sur des rectangles de tissus.

A la rentrée, nous avons dessiné l'ébauche d'un ouvrage collectif.

Je voulais qu'il soit grand, je ne suis pas déçue puisqu'il fait un peu plus de 3 mètres sur 1.90m.

A découvrir...

Si vous me prévenez de votre visite, je peux me rendre sur place avec plaisir.

Je serai à la galerie mardi 2 avril de 10hà12h, puis à 16h.

Ainsi que vendredi 12 de 14h30 à 16h30.

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Fin janvier a eu lieu Fils Croisés à Cholet.

Un prétexte à visiter cette ville que nous ne connaissions pas.

Et où nous aurions dû présenter un défilé pour les 10 ans de Fils Croisés en 2020...

Un temps superbe, de belles rencontres, quelques découvertes, un coffret de fils Wonderfils brillants, quoi de plus pour une virée réussie !

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Nous avons eu plaisir de découvrir le travail des Timbrées du fil, groupe dont Noëlle Joannes fait partie.

Nous avons échangé avec elles sur ce qui les animent.

Elles sont regroupées autour de l'artiste textile Geneviève Verrier, ("les filles de la bande"...) mais de façon très autonome.

Elles se retrouvent plusieurs fois par an lors de mini séjours à chaque fois dans un endroit différent et se laissent emporter par l’environnement.

Belle présentation illustrée et expliquée dans un livret avec leurs parcours individuels et leur cheminement commun.

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J'ai beaucoup aimé les diverses interprétations de la "laisse de mer", les débris naturels déposés par la mer sur la plage.

 

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Belle rencontre que celle de Claudine Janik et de son travail de décoloration après pliage du tissu façon shibori .

J’imagine la surprise de la découverte du résultat après décoloration qui récompense du long travail de pliage, ligature et couture.

 

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Au stand de France-Patchwork Loire, des patchs contemporains réalisés à partir de blocs oubliés.

L'idée, lancée par Edith Bouilly il y a quelques mois dans la revue Les NOUVELLES Patchwork et Création textile, était de sortir les blocs inutilisés des tiroirs et des placards pour leur donner une deuxième chance.

 

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Publié le par Joëlle Vétillard
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Il s'agit du projet d'une exposition textile en partenariat avec l'association Mainate et Guldusi dont j'ai parlé à multiples reprises, et , entre autre.

L'équipe de Mainate organise chaque année le Festival International du Film Ornithologique à Ménigoute dans les Deux-Sèvres.
Du 29 octobre au 3 novembre 2024 pour la 40ème édition.

Découvrir le FIFO ou sur le blog de Marmotte Rousse.

Gudusi a 20 ans cette année.

 

 

 

 

Pierrette Chaigne, Noëlle Joannes, Pascale Goldenberg et moi-même sommes ravies que notre proposition ait été accepté avec enthousiasme par le Président du Festival et son équipe.

En 2021, les créations textile de Béatrice Beuche avait trouvé leur place au Festival.

Les deux premiers carrés de broderie afghane que j’ai acheté lors d'un salon (Oh combien regretté !) Quilt en Sud étaient des oiseaux.

J'en ai encore un, pas utilisé mais dont l'alliance m'a porté bonheur.

Depuis il y a eu de nombreux oiseaux fantaisistes mais aussi  des oiseaux naturalistes d'une grande minutie.

Si vous souhaitez participer ci-dessous les consignes.

Attention ! Le nombre d' œuvres est limité à 45, il faut s'inscrire auprés de Noëlle ou moi avant le 1er mai.

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Cahier des Charges de «Migration textile» Oiseaux afghans

Faire une création textile dont le périmètre est compris entre 2 et 3 m, format portrait, toutes techniques, patchwork, broderie, art textile…
La seule contrainte est d’acheter au moins un oiseau dans la collection des broderies afghanes et de l’y inclure.
Elles sont à la vente sur le site de Guldusi ou dans divers salons dont Mille-et-une-idées à Brive, du 16 au 18 février 2024, l'Amour du Fils à Nantes du 10 au 20 avril 2024.
Manchon en deux parties au dos ou tout mode d’accroche si besoin.
Étiquette avec nom-prénom au dos, en bas à droite, quand on regarde le patch de dos.
Il n’y a pas de sélection, toutes les réalisations seront acceptées dans la limite de 45 inscriptions ; veillez à soigner votre travail.
Si la création ne peut pas voyager par la «bande» ce qui est à favoriser, les frais d’aller et de retour sont à la charge du participant.
Les créations ne seront pas assurées mais deux d’entre nous seront sur place pendant la durée de l'expo.
Entrée libre.
Inscription avant le 1er mai et réception des œuvres au plus tard le 15 septembre.
Nous vous remercions de respecter les délais afin que nous puissions au mieux gérer la logistique (emplacement à prévoir, achat du matériel d’accrochage).
D’où l’importance aussi de s’inscrire au préalable…
Cinq euros seront demandés pour les frais d’installation, à joindre à votre œuvre.

 

Inscription et infos Noëlle Joannes     joanoel@orange.fr   06 15 18 94 11
ou Joëlle Vétillard    jv.pointetpatch@hotmail.fr        05 53 28 29 84

 

 

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Publié le par Joëlle Vétillard
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A noter dans vos agenda dés maintenant, Fil Passion au Parc des Expositions de Marsac sur l'Isle du 23 au 26 Novembre.

Fil' Passion Périgueux 2023

Au fil des allées, vous rencontrerez nos copines Muriel Cauhapé et

Brigitte Wautier-Sourisse qui présentent leurs dernières créations.

Ainsi que les copines de Dordogne...

Et beaucoup d'autres expositions.

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Au stand de France-Patchwork, vous pourrez y voir des petits baobabs géants sur une planète minuscule,

et des volcans en éruption avec une rose solitaire.

Le concours des Jeunes poussent sur le thème "Dessine moi".

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Cette année encore, des broderies afghanes seront à la vente avec un petite expositions inédite.

 

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Je suis allée samedi voir l'exposition à Malemort. 

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Je prends toujours plaisir à revoir du patchwork contemporain devenu classique comme les convergences.

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J'aime le mélange des genres,

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les patchs à histoires de famille,

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à histoires de copines,

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à histoires d'amour,

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J'ai pu apprécier le travail de Muriel de Quilt & Qo et ravie d'avoir pu échanger avec elle.

Elle a quilté plusieurs des travaux exposés.

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Sur le fond orange, il s'agit de l'envers des quilts des petites maisons réalisées au cours d'un stage d'un an avec Danielle Guérin, par 7 personne du groupe.

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Exposition Street Art Textile Objat 27 au 29 octobre

Une quarantaine de réalisations sur les thèmes du Street Art et de l’Art Textile sont à découvrir du 27 au 29 octobre à la mairie d’Objat. Fruit du travail d’un couple récemment installé en Corrèze, Noëlle et Roland JOANNES, cette exposition vous fera découvrir des pièces insolites et parfois surprenantes réalisées à la bombe de peinture et avec divers textiles revisités.

« Ni artiste, ni peintre, nous souhaitons juste partager un regard de passionnés sur notre environnement ».

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