Dimanche dernier, le manteau Plume -appliqué main, façon vitrail- a emmené le triporteur à Urval pour participer au concours du plus beau véhicule roulant sans moteur, fleuri.

Pour cette première, deux familles ont osé se lancer en décorant de superbes brouettes à linge en bois.

Le public a voté en nombre pour la chaise à porteur avec baldaquin.

Une jolie petite fille a gagné une robe de princesse dorée avec le chapeau assorti.

Le second prix était une cape de fée en organza bleu ciel qui a été décernée à la brouette au décor champêtre.

Héléna s'est vu remettre un nounours pour la décoration de son vélo.

Et l'heureux propriétaire du triporteur une bouteille de vin de Bordeaux.

A la demande des trois copines qui ont fait la colorimétrie avec M.A auquel j'ai participé, un stage a été programmé au mois d'Août.

Je voudrais faire un petite mise au point concernant le nom de "machine à puncher". Il s'agit d'une adaptation de "punching machine" en anglais.

Quand j'ai commencé à proposer des stages, j'ai cherché en vain une traduction francophone qui serait explicite. D'abord j'ai mis "machine à poinçonner" sur mes affiches publicitaires.

Mais sur internet cela ne signifiait rien aux initiées et encore moins aux autres.

Et face au rouleau compresseur qu'est Google, je ne fais pas le poids pour proposer quoique ce soit.

Il existe un autre nom plus élégant mais tout aussi anglophone pour désigner la machine, il s'agit de "embellisher".

Le terme punch est un emprunt au français poinçon, devenu en anglais puncheon puis abrégé par apocope en punch qui signifie coup violent, attaque puis énergie, vitalité.

Extrait du livre La Langue Française de Albert Hamon.

En conclusion, on peut dire que "puncher" est un mot français qui, comme bien d'autres, aurait fait un petit tour par l’Angleterre.

Fortes des principes abordés lors des stages avec M.A, nous avons essayé de passer à la pratique afin de mettre en valeur les formes et le teint de chacune.

La première mise en application s'est faite avec le poncho de Martine afin de voir dans quel sens il lui allait le mieux.

J'ai pris en photo les trois positions possibles, la pointe en bas, le pointe d'un coté comme le souhaitait Martine et les pointes sur les cotés.

Après avoir vu les photos, elle a constaté que la théorie était juste !

Léa avait une veste en velours de soie qui n'avait pas de poche.

Peu de temps perdu, les puncheuses ont chauffé toutes la journée.

Pour la pose repas, échanges de petits plats et de recettes diététiques pour le plaisir de toutes. Merci à Richard pour son flan vitaminé si léger.

Pour finir la journée, de nombreuses petites formes ont été crées qui serviront de broches, barrettes et autres petits cadeaux.

C'est un peu frénétique, elles ont envie de tout puncher...

Martine a commencé un bandeau qui aura certainement beaucoup de succès.

Comme à chaque fois rien n'est vraiment terminé, les finitions pouvant être réalisées ensuite sans les machines et sans mon aide.

Nous voyons ensemble les difficultés qui pourraient être rencontrées.

Je compte sur vous pour achever ce qui est commencé et pour m'envoyer des photos ensuite. C'est gratifiant de voir des ouvrages finis et encore mieux de les voir portés !

Évidemment avec le rush de l'été et l'invasion de nos maisons par un tas de petits ou grands gnomes, pas facile de se consacrer à son passe-temps favori.

Sans compter le jardin qui n'en finit pas de pousser, des légumes qu'il faut mettre en conserves, des confitures, des fruits à ramasser, du miel à récolter...

Au moins cette année on ne perd pas trop de temps à arroser.

Mais à la rentrée on s'y remet, on finit tous ou presque les travaux en cours et on m' envoie de jolies photos, sur fonds neutres, pas floues...

Vêtements, broches, minaudières et autres créations...

Afin que je puisse les partager.

Le prochain stage aura lieu le vendredi 5 septembre 2014, même endroit, même heure et avec le même enthousiasme !

M.A Guené, couturière sur mesure propose aussi des stages de colorimétrie et de volumétrie.
Certaines couleurs et formes de vêtements nous mettent plus en valeur que d’autres. Et pour chacun d’entre nous, ce sera différent.
Ces deux stages nous apprennent à mieux choisir nos (futurs) achats vestimentaires.
La colorimétrie est l’art de connaître les couleurs qui nous vont bien.

Étape maîtresse dans un "relooking", la colorimétrie est l’étude des couleurs qui subliment le visage, le mettent en valeur et l’illuminent. Elle permet de définir les couleurs qui lui correspondent le mieux et au contraire celles qui le desservent.

Je me suis jointe à un groupe de trois copines pour participer à ces deux stages.

L'idéal étant la lumiére du jour nous sommes installées sous les arbres dans le fond du jardin, bénéficiant ainsi de la fraîcheur de la Nauze.

La première étape consiste à déterminer la carnation de la peau, en utilisant le test du drappage.

Quatre types de peaux sont ainsi déterminés, classés selon le printemps, l’été, l'automne et l'hiver.

Nous étions quatre et nous avons eu la chance d’appartenir chacune à un type de peaux différents ce qui a permis de rendre le stage plus enrichissant et vivant.

Ensuite M.A nous donne les couleurs qui nous vont, en illustrant avec des échantillons de son sac de tissus. Les couleurs et aussi les matières.

Qui du satin et de la soie fine, qui du coton et du tulle, qui de la dentelle et du natté de laine, qui du lin et de la soie sauvage...

Les propos d'M.A sont illustrés de nombreuses exemples, d’anecdotes tirées du monde de la Mode, de son expérience textile.

De toute façon pas de frustration à avoir car si nous aimons une couleur qui ne nous aime pas, l'important est de ne pas la mettre à coté du visage, rien n’empêche de porter un pantalon ou des chaussures de cette couleur !

La volumétrie sert à connaître et accepter ses lignes pour mieux les valoriser avec les matières et les formes de nos vêtements.

L'outil d'M.A est alors le mètre-ruban afin déterminer la lettre qui caractérise la silhouette de chacune. Là encore, nos morphologies sont différentes A, 8 et Y.

Il n'y a pas de jugement de valeur de sa part.

Ce n'est pas la personne qu' elle décortique mais l'image renvoyée par celle-ci, en s'appuyant sur des bases théoriques.

Toujours avec l’idée d’illustrer et afin que chacune ait une base de formes pour constituer sa nouvelle garde-robe, M.A nous dessine des silhouettes de robe, veste, tenues du soir... personnalisées.

Exceptionnellement les deux stages ont eu lieu sur une seule journée.

Normalement ils se font sur deux-demi journées bien remplies.

Il est 18 heures, cela se voit sur nos visages !

M.A n'a pas limité ses efforts pour expliquer, analyser, construire et rassurer parfois...

Et moi pour essayer de tout comprendre, assimiler, enregistrer...

Cela m'a permis de théoriser des choses que je faisais de façon empirique.

Ce fut une découverte pour moi qui, n'ayant pas la télévision, ne suis nullement polluée par tout ces dictats de la mode et du policé à tout prix.

Maintenant il va falloir passer aux travaux pratiques.

Ce que nous avons déjà commencé à faire quand nous nous sommes retrouvés le jeudi suivant pour le stage de customisation avec la puncheuse...