customisation

Il s'agit d'un petit haut crée de A à Z.

Il était dans un de mes multiples paniers "à finir" depuis quelques années.

Le décolleté est embelli avec dentelles et napperon peints puis appliqués, de la broderie main, des perles et des boutons.

La pub est gratuite !

Fait à partir d'une gabardine appartenant à ma belle-mère.

Je l'ai mise sur l'envers car je n'aime pas le tissu de l'endroit.

J'ai doublé le col châle avec un morceau de canevas.

Ajouté la poche et la petite martingale.

J'ai laissé volontairement l'étiquette et la doublure dépasser.

Les nouveaux détails.

La suite de l'article n'a pas été publié hier, je ne sais pas pourquoi.

C'était la première fois que je programmais un article, est-ce un bug ou une erreur de ma part ?

Voici donc l'article complet avec les détails du prochain vêtement.

L'assemblage des photos de l'article précédant donne une robe faite à partir d'une chemise homme.

Comme j'étais satisfaite de la première robe-chemise, je vais en décliner plusieurs.

Celle-ci est faite dans un tissu satiné ayant un beau tombant.

Je l'ai gardé volontairement large afin de pouvoir la porter avec une ceinture.

A suivre vendredi prochain...

J'ai aussi programmé, j'éspère que ce sera complet !

Comme le prochain défilé n'est pas près d’être au programme et que la motivation m'a repris, nous allons présenter chaque semaine quelques détails d'un modèle fini.

Nous vous ferons découvrir la tenue dans son intégralité la semaine suivante avec les détails du modèle suivant etc, etc ....

A vendredi prochain...

Après la proposition de Customisation avec le crazy, il y a quelques mois déjà, voici des idées à partir d'organsa piqué-libre à la machine puis brulé et rebrodé main.

J'ai commencé par faire des carrés et des bandes de lin, pratiques à emporter en vacances pour finir la broderie à la main.

Prévoir des formes un peu plus grande que nécessaire à cause de la retractation inévitable avec le piqué-libre et brulage.

Je les surjette avant de les travailler.

Je commence par découper puis disposer des morceaux d'organsa, de tulles ou de doublures légères en synthétique, les tissus les plus opaques sont dessous, les plus légers dessus.

Quelques épingles pour les faire tenir pendant le piquè-libre.

Ne pas oublier de les retirer au fur et à mesure, c'est très désagréable d’enfiler un vêtement avec une épingle dissimulée !

Si le tissu est léger utiliser un tambour pour faire le piqué-libre.

Je commence par broder un motif, fleurs, feuilles, yeux.... et je remplis autour avec du vermicelle en prenant du fil ton sur ton.

Pour le brûlage, bien épingler sur une plaque de liège afin de minimiser la rétractation, mettre un masque et ouvrir la fenêtre.

Plus on brule, plus le motif devient leger.

J'aime bien qu'il soit dense au centre et éstompé sur les bords.

Je repasse à chaque étape, je trouve que cela donne plus de netteté et de fondu à l'ensemble.

Je suis partie d'une tunique XL en lin, récupérée à Pétassou.

Après avoir décousue la couture du milieu dos ainsi que celle du volant en bas, j'ai incrustée la bande, voir photos.

- coté du milieu avec la couture,

- coté droit à bord franc (j'ai découpé le surjet du bord) et en refaisant du vermicelle sur une couche d'organsa, puis en le brulant, cela évite les surépaisseurs et permets une intégration plus en "douceur".

- en bas, j'ai refait la couture avec le volant.

Pour arriver à une robe taille 38, j'ai retiré quelques centimètres dans le dos, refait les coutures des épaules et celles des cotés.

Le décolleté étant immense, j'ai refait de la "dentelle" afin de le réduire, voir photo de la mise en place de l'organsa.

Broderies mains avec du perlé n° 5 et 8 pour donner du relief, point avant, point de tige, de chainette et de nœud, quelques perles....

Pour le deuxième modèle, j'ai utilisé une bande brodée lors de mon voyage d'été, intitulée "chouchou".
Les feuilles sont brodées en point de bouchara, celui utilisé pour les carrés afghans.

J'ai découvert ce point lors du stage avec Pascale Goldenberg en mars dernier, au Musée de la chemiserie à Argenton sur Creuse, un bol d'air avec Pierrette, juste avant le confinement.

J'ai fait une jupe droite avec un morceau de toile de lin ou de chanvre (je ne sais pas faire la différence entre les deux, si quelqu'un a un truc pour les différencier !) trouvé sur un vide-grenier à Limoges, conservé dans les tissus "précieux".

Il y a des tissus dont j'aimerai connaitre l'histoire !

Il était ourlé tout autour, je l'ai utilisé sans avoir besoin de le couper.

Comme je l'ai déjà annoncé, je vais (essayer d') éditer au rythme d'un tous les deux mois, un article des techniques de customisation de vêtements que j'ai expérimentées depuis quelques années.

Je vais donner mon avis, mes idées de façon tout à fait subjective, libre à chacun de puiser ce qui lui convient !

Ce ne sont pas des tutos, ni des cours mais des pistes à interpréter.

Ce n'est pas difficile, il faut se lancer, les idées viennent en créant !

Pas d'enjeu, on peut ne pas être satisfait du premier coup, puis reprendre plus tard avec la "trouvaille" qui permet de mettre la touche finale !

J'ai toujours un petit carnet sur moi pour noter les idées qui viennent en voyant quelque chose qui fait tilt.

Cela peut être un tissu, un vêtement porté par quelqu'un dans la rue, un mélange de couleurs, une création plastique.

C'est une œuvre vue à Annonay qui m' a inspiré les robes des Princesses de Lacaze !

Les boutiques ayant désertées le centre ville, une association leur a redonné vie à travers divers expressions d'art plastique, nous avions beaucoup aimé.

Si je peux vous inspirer, je serais ravie de recevoir des photos de vos réalisations et de les ajouter sur l' article.

Je suis une opportuniste, je fais à partir de ce que j'ai.

Je tends à être décroissante, j'évite donc d'acheter, surtout des produits et matériaux sophistiqués à base de pétrole !

Nous avons la chance d'avoir à Saint-Cyprien, l'association "Pétassou" qui recycle les vêtements qu'on lui donne, moyenant  une modique cotisation annuelle, on donne et/ou on prends.

On s'engage à ne pas monnayer ce que l'on récupère.

Il est important de définir sur le vêtement l'endroit que l'on veut embellir.

Il faut tenir compte de la forme du vêtement, éviter les endroits où cela ne se verra pas ou sera partiellement caché (comme devant, sous les bras), de l’effet recherché (discret, ostentatoire) et de sa propre morphologie, j'y reviendrai une prochaine fois.

Il s’agit de créer un lien de façon à donner l’impression que la customisation fait partie intégrante du vêtement et non pas plaquée dessus.

Éviter d'éparpiller les embellissements.

Il faut "construire" l’embellissement comme une œuvre textile.

Le crazy est une forme de patchwork qui se prête facilement à la customisation, le technique est simple, peut être adaptée à beaucoup de situation, en privilégiant les coutures à la machine et les finitions à la main.

J'applique directement les morceaux de tissus sur le vêtement, plutôt que de faire le crazy d'abord et de l'appliquer ensuite, cela permet de bien "plaquer" chaque morceau sur le vêtement.

Le crazy peut avoir des variantes selon le même principe comme le log cabin, le log cabin twisté, l'ananas...

Une première technique consiste à partir d'une pièce centrale dont les bords sont rectilignes, sans la coudre, épingler uniquement.

J'applique successivement les pièces endroit contre endroit en tournant autour de la pièce centrale. Bien repasser entre deux coutures.

Et couper le surplus de couture.

On peut coudre d'abord plusieurs morceaux ensemble et les appliquer comme un seul tissu, comme le morceau jaune et bordeaux ci-dessous,

ou comme ceci.

Lors du montage, il peut arriver que l'on soit "coincé", on ajoute alors un morceau à la main, en l'appliquant bord retourné ou simplement à bord franc.

Les bords seront cachés par un point de broderie ou un ruban ou tout autre élément d’embellissement.

 Avec cette technique, le travail à la machine ne permet pas de faire des courbes, on peut choisir pour briser la monotonie,

d'appliquer un morceau courbe à la main,

ou directement à la machine avec un point de broderie.

Une autre technique de crazy machine consiste à appliquer toutes les pièces directement avec un point fantaisie de couleur à la machine, sur une base de tissu, une viseline thermocollante ou pas..

Dans ce cas il n'y a pas de surépaisseur.

Pour revenir à la customisation des vêtements, plusieurs façons de procéder.

Sur la veste blanche, j'ai positionné la première pièce dans le haut du dos et j'ai continué en descendant.

Même principe avec la veste bleue.

Sur la veste blanche, la finition des bords a été faite en partie avec la machine à puncher et en appliquant des dentelles sur les bords francs.

On peut assui faire un rentré en coupant le plus possible de tissu superflu, afin d'éviter les surépaisseurs..

On peut choisir de faire le crazy sur un tissu de base qui a de la tenue et l'incruster au vêtement en l'utilisant comme un morceau de tissu.

Comme le bas des manches du manteau ainsi que la bande du dos.

J'y reviendrai aussi.

Bien sûr qui dit crazy, dit embellissement et là on peut se lâcher !

Broderie main, machine, perles, applications de rubans, dentelles peintes ou pas...

Pour un vêtement, il est préférable d'utiliser de la peintures acrylique spéciale textile qui résistera au lavage après un repassage de quelques minutes.

J'aime bien quand l'embellissement est riche et là aussi "construit" et "cohérent".

Avant hier, j'ai reçu les Nouvelles patchwork et création textile, revue réalisée par France-Patchwork quatre fois par an.

C'est toujours un moment de plaisir, alors pour le faire durer, je commence à la survoler puis les jours suivants à la pose café de midi, je prends le temps de la déguster souvent en compagnie de Roger.

Je viens de  découvrir que le concours de France-Patchwork pour le Carrefour du Patchwork 2020 de Sainte Marie aux Mines avait pour thème le crazy !

Le même thème a été retenu pour le concours des Jeunes Pousses.

Excellentes nouvelles, nous ne manquerons pas d'y participer, Agathe et moi.

Crazys Journée de l'Amitié de Saint-Cyprien mars 2014 pour minaudières.

Comme à l'issu de chacun des défilés, on trouve regrettable que je ne vende pas mes créations, je vais cette année mettre sur le blog,  chaque mois, des idées pour customiser des vêtements.

C'est simple, il suffit de se lancer à partir d'une idée, les autres s'enchainent !

Le premier thème sera évidemment le crazy, puisqu’il est actualité et qu'il a été surtout ma première source d’inspiration pour embellir les vêtements que je créais.

défilé Quilt en sud 2007

On trouve peu d'écrits surtout en français sur la technique d'utilisation de la machine à puncher ou embellisher.

C'est vrai qu'elle est très simple d'utilisation mais quand on débute on aime bien avoir un peu l'expérience des autres pour se rassurer.

Il n'y pas de vérités en matière de création artistique mais des remarques, des idées, des échanges.

La machine à puncher ou embellisher permet d' incruster à l'aide de fines aiguilles, des tissus, des laines, des dentelles et autres matières... dans un tissu de fond.

Il n'y a pas de fil ni dessus ni dessous.

Cette technique très ludique, permet de s’initier à l'assortiment des couleurs et des matières.

Elle apporte une touche de fantaisie à un vêtement trop sage.

Elle donne une deuxième vie à un vêtement trop porté.

Elle permet de recycler les très petites chutes de tissus et les textiles usés.

Elle peut aussi permettre de reboucher un accroc.

Il s'agit d'abord de choisir et d'assortir les matières à puncher entre elles.

Presque tous les tissus et matières souples peuvent être punchés.

Il faut mieux éviter comme tissu de fond les tissus anciens au tissage serré, les aiguilles ne résistent pas.

Quand on sait qu'une aiguille coute environ 2 euros, on comprend qu' il faut mieux être vigilant.

L'application d'un "tulle-martyr" qui ne s'incruste pas, permet de moins accrocher les aiguilles, de réduire le phénomène de rétraction, de maintenir les tissus disposés.

Il est indispensable quand on utilise des laines fantaisies ayant de petites boules, ainsi elles ne remontent pas dans les aiguilles.

A éviter absolument les organzas et autres tissus incrustés de perles ou sequins car même si ils paraissent éloignées les uns des autres quand on punche, avec la rétractation, ils peuvent se regrouper sous les aiguilles et là cela ne pardonne pas !

Attention aux coutures et surépaisseurs.

Sur un vêtement il est préférable de découdre largement la doublure pour faciliter le travail.

1- Positionner les tissus en commençant par les plus couvrants, ceux qui donnent la couleur au fond.

Il faut procéder par petites touches, un peu comme avec de la peinture.

Chaque tissu réagit différemment : certains sont simplement appliqués, d'autres s'incrustent en se gaufrant donnant du relief, d'autres encore vont avoir les fibres déchirées et donner un effet de fine dentelle.

On peut avoir plusieurs aspects en fonction du passage des aiguilles.

Le trajet des aiguilles permet également de varier les effets en alternant les parties punchées.

On peut aussi effranger le tissu avant l'application.

Les lisières des tissus neufs sont souvent du meilleur effet.

2- Dessus, on applique les tissus plus légers, les voiles, les crêpes de soie...

3- Ensuite se positionnent les tulles, les organzas.

Ils vont donner du relief et structurer l'ensemble.

4- Il est possible d' appliquer de la laine fantaisie, des fils de soie ou synthétiques qui apporteront de l'unité à l'ensemble.

On peut toujours retirer un morceau qui ne plait pas (si on n' a pas trop insisté) ou ajouter une touche supplémentaire.

Et penser à baisser les épaules et respirer !

Cela peut parfois avoir un intérêt de travailler sur l'envers pour des touches plus feutrées.

En fonction du résultat souhaité :

- laisser tel quel, ce qui permet de garder le "gonflant" et l'effet gaufré,

- repasser le travail. Cela permet d’aplanir le tissu de fond et d’atténuer la rétractation, de boucher les trous laissés par les aiguilles et d'unifier.

Le travail à la machine terminé, il reste à fixer les éléments insuffisamment incrustés avec un point de Boulogne pour les laines et fils, un petit point invisible pour les dentelles...

-les tissus posés les uns sur les autres, on ne verra plus ceux de dessous et l'ensemble ressemblera à une gros paquet.

Dans ce cas, aérer en retirant des petits morceaux avec une paire de ciseaux fin.

-de rester trop longtemps au même endroit quand le tissu de fond est léger car on arrive y à faire un trou.

-d'incruster les dentelles, cela les abime.

Il est souvent préférable qu'elles soient uniquement cousues après avoir été découpées au plus prés du motif.

Par contre si elles sont déjà très usées, l'effet peut être appréciable.

La difficulté est souvent de donner une unité à l'ensemble

La broderie main ou machine, le piqué-libre apportent un lien entre les divers éléments et donnent du relief.

On peut aussi appliquer des perles, des boutons ou autres breloques.

L'imagination de chacun fera le reste en trouvant le petit plus qui manquait...

Les vêtements customisés avec la puncheuse peuvent ensuite lavés à la machine.

Le motif de bargello se prête bien à l'embellissement des vêtements.

Ce motif de patchwork porte le nom d'un point de broderie florentine ancien.

Il s'agit d'un point lancé réalisé avec des laines teintées, donnant des dégradés de couleurs.

Il permet l’ajout de bandes qui affinent la silhouette.

Il peut facilement être intégré pour customiser un vêtement, lui donner un air moins sage, lui apporter fantaisie ou classe.

Si besoin, il permet de donner un peu d'aisance à un vêtements un peu "juste".

On peut ainsi customiser les manteaux, vestes, robes, tuniques, jupes... ayant une doublure ou pas.

J'ai réalisé plusieurs vêtements comportant une ou plusieurs bandes.

J'aime la simplicité de sa réalisation à la machine. Avec un peu de rigueur et un repassage soigné, les rectangles s'assemblent comme par magie.

J'aime la combinaison des couleurs qu'offre cette technique, on peut sans choquer l'harmonie combiner plusieurs couleurs dans la mesure où le passage de l'une à l'autre se fait en graduellement.

Il faut peu de tissu de chaque sorte.

Il s'agit d'un travail de bandes.

J'utilise peu de tissus de coton mais plutôt des tissus soyeux, satinés, brillants... qui renvoient la lumière. Ils sont plus difficiles à travailler, il suffit de respecter quelques règles.

Coudre avec un petit point.

Appliquer les bandes sur un tissu de fond.

La marge de couture est de 0.7 cm.

En customisation il s'agit d’intégrer la bande de bargello au vêtement, il ne faut pas qu'elle ai l'air "rajoutée".

Il faut retirer une bande exactement de la même largeur que celle qui sera remplacée sans oublier la marge de couture.

Les outils à patchwork sont alors bien utiles : règle et cutter rotatif.

Il ne reste plus qu' à coudre le bargello, recoudre l'encolure ou la ceinture, et la doublure si besoin.

Un stage sur 2 jours est proposé à la Filature de Belvès à l'automne.

Le premier jour assortiment des tissus, technique et confection du bargello.

Le deuxième jour intégration de la bande et finitions.

Voir article Stage Customisation avec bargello.

Sur mon blog, toutes les photos dont l'auteur n'est pas nommé, sont de Roger Levaché.