Depuis quelques semaines, j'ai l'impression d' être prise dans un tourbillon.
Entre la préparation de la JNA, de Quilt en Sud, de notre exposition et de son défilé, il me reste peu de temps pour écrire des articles.
De toute façon, il ne se passe rien de racontable en mots et en images ou alors cela doit rester secret jusqu’aux jours J.
Nous nous sommes quand même autorisé une escapade.
Depuis le temps que mes copines Colette et Catherine m'avaient parlé d'un délicieux musée de la Mode à Albi, j'avais bien envie d'y aller faire un tour.
Et elles ne m'avaient rien dit de son charmant propriétaire.
Le Musée venait de ré-ouvrir après la fermeture d'hiver avec une nouvelle exposition :
« Noir sur Blanc - noir et blanc »
Une autre façon de voir un texte et de lire un objet !
Nous avons apprécié le beauté des lieux, la présentation impeccable des vêtements sur des mannequins en jersey faits sur mesure.
Tous les vêtements et accessoires sont dans un état de conservation parfaite.
L’originalité de la présentation permet de raconter une histoire et donne vie aux objets.
Il ne faut pas beaucoup d'imagination pour être transporté, entouré de la vie de l'époque.
A la boutique, j'ai acheté une boîte de dentelles variées et trois corsages de 1890 et 1905, une folie, fortement encouragée par Roger.
Ils sont vendus " pour débuter une collection ou pour être recyclés".
Il y en a un de toute beauté très abimé, avec des dentelles aux fuseaux, de fil d'or, de tulle, des perles de jais...
Je ne me serais jamais autorisée à le démonter mais puisque j'ai l'aval de Dominique Miraille, j'ai commencé à réfléchir à une seconde vie.
Pour compléter cette agréable balade, nous sommes allés à la Médiathèque voir une exposition qui se tient jusqu'au 16 mai
"Quand la mode sort du dessin ! "
Cela m'a permis de réentendre les textes du Musée, en costume d'époque,confortablement assise dans un fauteuil !
Si vous passez par là, une visite s'impose mais vous pouvez aussi comme nous y aller exprès et profiter du charme d’Albi.
C’est beau et reposant.
Sur le chemin du retour une halte à Corde sur Ciel qui s’éveillait doucement à l'approche de Pâques et de son flot de visiteurs.
Un bonheur de voyager en cette saison quand le soleil pointe le bout de son nez et que les gens rencontrés prennent le temps de raconter avant le rush de l'été.